Back(room) Mirror
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le 29 juin 2018
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Fugue affolante de l’amour et faux semblant brûlant du désir. Du cinéma sur pellicule onirique où un létal phallus pénètre tous les genres.
Un giallo à la française. Avec ses multiples références cinématographiques, is’agit bien pour Gonzales de pénétrer tous les genres en les déconstruisant : le cinéma porno des années 70-80, le giallo , le slasher le polar, la comédie, le romantisme et même le cinéma fantastique. La scène d’introduction est phénoménale.
Ce curieux polar qui est aussi un belle histoire d’amour passionnel qui s’achève et dont la substance dramatique va servir de trame permanente à ce nouveau film que le personnage d’Anne veut produire en mêlant sans cesse fantasmes et réalité , découvrant sur la pellicule elle-même tout le mystère des meurtres . Il y a beaucoup de métaphores en fait autour de l'image , du découpage de celles ci. Coup de cœur aussi pour ces vrais moments de cinéma ( de très belles scènes comme celles du cimetière) et à toutes ces références Brian De Palma , William Friedkin, Franju mais aussi à Mandico (j’y ai retrouvé le même esthétisme baroque , les collages d’images , la narration décalée, la forme décomplexée du film autour des thèmes de l'érotisme, de l’hédonisme, de la fusion des identités sexuelles, du pulsionnel où se rejoignent la mort et l’amour ) C’est un tout où le récit joue avec les faux semblants.
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Créée
le 8 sept. 2024
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