Sorte de sérieuse grande vadrouille. L'équipage d'un bombardier britannique se retrouve à traverser la Hollande occupée pour retourner chez eux grâce au soutien de la population résistante.

Quelques plans sont à la fois ingénieux et superbes, powelliens dirons-nous.
Le scénario ressemble à toutes ces oeuvres de propagande que le couple P&P, comme la plupart des auteurs britanniques et américains en ont produit dans ces années-là. Oeuvre historique en quelque sorte. Mieux vaut le prendre comme ça. Quoique le film nous réserve quelques bons moments de suspense.

Le point fort du film est plus certainement son casting. D'abord mon coup de coeur va à Googie Withers, une petite blonde que j'avais déjà repéré dans The lady vanishes. Ici elle joue une femme résistante, à poigne. Facile de comprendre que tout l'équipage tombe sous son charme.
Et quelle surprise de découvrir un tout jeune Peter Ustinov, à la silhouette élancée et fine. Presque méconnaissable!

Donc un petit P&P, gentil, bien brave, on a envie de lui faire des chatouillis sour le menton pour l'entendre ronronner.
Alligator
6
Écrit par

Créée

le 4 févr. 2013

Critique lue 343 fois

1 j'aime

Alligator

Écrit par

Critique lue 343 fois

1

Du même critique

The Handmaid's Tale : La Servante écarlate
Alligator
5

Critique de The Handmaid's Tale : La Servante écarlate par Alligator

Très excité par le sujet et intrigué par le succès aux Emmy Awards, j’avais hâte de découvrir cette série. Malheureusement, je suis très déçu par la mise en scène et par la scénarisation. Assez...

le 22 nov. 2017

54 j'aime

16

Holy Motors
Alligator
3

Critique de Holy Motors par Alligator

août 2012: "Holly motors fuck!", ai-je envie de dire en sortant de la salle. Curieux : quand j'en suis sorti j'ai trouvé la rue dans la pénombre, sans un seul lampadaire réconfortant, un peu comme...

le 20 avr. 2013

53 j'aime

16

Sharp Objects
Alligator
9

Critique de Sharp Objects par Alligator

En règle générale, les œuvres se nourrissant ou bâtissant toute leur démonstration sur le pathos, l’enlisement, la plainte gémissante des protagonistes me les brisent menues. Il faut un sacré talent...

le 4 sept. 2018

50 j'aime