SensCritique a changé. On vous dit tout ici.

Comme souvent chez de Canonge, cinéaste hélas oublié, l'aspect documentaire est ce qu'il y a de mieux dans Un flic (à ne pas confondre avec le film de Melville). On y voit la fin de l'Occupation et l'immédiat après-guerre traités avec réalisme, marché noir, restrictions et "reconversion" des collabos, compris. Même remarque pour le travail de la police, même si le film est clairement à sa gloire. La scène finale avec assaut contre les gangsters est formidable. Pour le reste, c'est un film noir de bonne facture, qui aurait été sans doute plus intense, s'il avait été signé par un Jules Dassin, par exemple.Lucienl Coëdel (mort l'année de la sortie du film dans des circonstances extravagantes) est sobre dans le rôle principal et, comme souvent, c'est un "méchant" qui se détache, en l'occurrence Raymond Pellegrin, remarquable.

Cinephile-doux
7
Écrit par

Créée

le 2 févr. 2020

Critique lue 156 fois

Cinephile-doux

Écrit par

Critique lue 156 fois

2
2

Du même critique

Anatomie d'une chute

Anatomie d'une chute

le 28 mai 2023

Procès d'intentions

Depuis quelques années, le cinéma français, et plus particulièrement ses réalisatrices, trustent les lauriers dans les plus grands festivals. Au tour de Justine Triet d'être palmée à Cannes avec...

France

France

le 25 août 2021

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

The Power of the Dog

The Power of the Dog

le 25 sept. 2021

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...