Comme souvent chez de Canonge, cinéaste hélas oublié, l'aspect documentaire est ce qu'il y a de mieux dans Un flic (à ne pas confondre avec le film de Melville). On y voit la fin de l'Occupation et l'immédiat après-guerre traités avec réalisme, marché noir, restrictions et "reconversion" des collabos, compris. Même remarque pour le travail de la police, même si le film est clairement à sa gloire. La scène finale avec assaut contre les gangsters est formidable. Pour le reste, c'est un film noir de bonne facture, qui aurait été sans doute plus intense, s'il avait été signé par un Jules Dassin, par exemple.Lucienl Coëdel (mort l'année de la sortie du film dans des circonstances extravagantes) est sobre dans le rôle principal et, comme souvent, c'est un "méchant" qui se détache, en l'occurrence Raymond Pellegrin, remarquable.

Cinephile-doux
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le 2 févr. 2020

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Cinéphile doux

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