Quand on me parle d'Un Jour Sans Fin, j'ai toujours un sourire en coin. C'est le genre de film dont le concept est si fort qu'il est devenu un véritable phénomène culturel. Un présentateur météo blasé, Phil Connors (joué par le génial Bill Murray), se retrouve piégé dans une boucle temporelle, revivant inlassablement le même 2 février à Punxsutawney. L'idée est d'une simplicité et d'une ingéniosité folles, et elle a inspiré tellement d'autres histoires depuis.
Ce que j'ai aimé :
- Le concept est indéniablement génial. Franchement, qui n'a jamais rêvé ou cauchemardé de se retrouver dans une telle situation ? Cela offre un terrain de jeu incroyable pour la comédie, la philosophie et la romance.
- Bill Murray est absolument parfait. Il porte le film sur ses épaules avec une aisance incroyable. Voir Phil passer de la rage à l'ennui profond, puis à l'expérimentation débridée avant de trouver un semblant de sagesse, c'est un vrai régal. Ses mimiques et son timing comique sont tout simplement légendaires.
- La richesse thématique. Au-delà de la comédie, le film explore des idées profondes sur l'existence, la répétition, le libre arbitre et ce que signifie être une bonne personne. Ça me pousse à réfléchir bien après le générique de fin.
Pourquoi pas plus haut que 7/10 :
- Malgré son originalité, le chemin narratif est finalement assez prévisible. On devine assez vite que Phil doit évoluer et s'améliorer pour sortir de la boucle, et que la romance avec Rita sera la clé. Je n'ai pas eu de grandes surprises en termes de dénouement.
- Le personnage de Rita, bien qu'adorable, manque un peu de profondeur. Elle est davantage le catalyseur de la transformation de Phil et la récompense de ses efforts, plutôt qu'une femme avec ses propres failles et aspirations complexes. J'aurais aimé la voir un peu plus développée.
En conclusion
je considère Un Jour Sans Fin comme un film culte, pétillant d'intelligence et très divertissant. C'est une œuvre qui utilise un concept fantastique pour nous offrir une leçon de vie amusante et touchante. Je le revois toujours avec plaisir, même si, pour moi, il ne bouscule pas toutes les conventions cinématographiques. D'où ma note solide de 7 sur 10.