Et Léonard devint scie

Un groupe d'écoliers du Limousin assiste impuissant à l'exécution par les Nazis de leur instituteur - résistant suite à une lettre de dénonciation. 40 ans plus tard, une poignée de condisciples se retrouvent invités à une fête de village organisée par l'un d'eux, Léonard, devenu maire. Au cours du repas de retrouvailles, Léonard veut démasquer le traître...

Voilà l'exemple type de scénario intéressant gâché par une absence totale d'inspiration dans la mise en scène.Après 15mn assez prenante, le film se divise entre un gueuleton théâtral dans la pénombre ou l'on déballe quelques secrets bien enfouis...

Ce qui plombe l'ensemble, ce sont ces séquences de Quintaine, une fête traditionnelle locale qui vient casser le peu de tension dramatique de l'intrigue. Le casting est royal mais les comédiens surnagent dans des dialogues indigents et la belle et diaphane Marie Trintignant n'apporte rien à l'intrigue.

Ou ne comprend pas cette soif de vengeance tardive de Léonard (Claude Rich) qui de plus est celui qui a le mieux réussi au risque de se suicider socialement. Quand au grand François Chaumette, il doit se contenter d'une silhouette. De fait, la frustration est totale. Une vraie fausse bonne idée et c'est bien dommage...