Le sujet est très conventionnel, oscillant entre misérabilisme et naïveté : une prostituée, Amira (venue des Etats-Unis pour sa mère, malheureusement décédée), qui vient de se faire battre et dépouillée par un client, vient prendre un remontant (téquila double !) dans un bar ; elle y rencontre un homme solitaire qui projette de se suicider… Rien de nouveau sous le soleil, malgré le soin apporté à la photographie et à l’interprétation. C’est, peut-être, ce qui lui a valu d’obtenir la Déesse d’argent du meilleur court métrage (19 mn) au festival mexicain des journalistes de cinéma.