Un ours dans le Jura est sorti du bois comme une belle promesse, celle de voir Franck Dubosc enfin sortir ses tripes dans un projet, son projet, différent de l'image du beauf dragueur qui ne fait plus recette depuis bien longtemps.
Et puis il y a l'excellente Laure Calamy et Benoît Poelvoorde alors que demande le peuple.
Après toutes les bonnes critiques positives parues dans les médias, j'étais encore plus emballé. Peut-être un peu trop car... Si le début du film donne le ton, il faut bien admettre que les 80 % du reste du script sont assez sages. J'imagine qu'il y avait la volonté de chatouiller le cinéma de Dupieux ou des frères Cohen mais on en est au bout du compte assez loin. Pour ceux qui aiment le cinéma absurde et les personnages haut en couleurs, je pense qu'un sentiment de déception peut poindre le bout de son nez, sans pour autant passer un mauvais moment. Dubosc doit poursuivre dans cette voie. En creusant, il trouvera peut-être de l'or.