le 27 nov. 2020
Que la défaite commence
Lorsqu’il sort ce nouvel opus, Andersson compte sur la connaissance de son œuvre par les spectateurs : le carton initial annonce ainsi qu’il s’agit du dernier volet de sa trilogie, et le titre...
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J'ai vu dans le cadre de la session de mars organisée par MoonLucide ce dernier film de Roy Anderson, Un pigeon perché sur une branche philosophait sur l'existence sorti en 2015. N'ayant pas le temps d'en faire une longue critique je vais juste en écrire un petit résumé de mes impressions.
Tout d'abord, et c'est indéniable, le film est un film à atmosphère. Et quelle atmosphère d'ailleurs. L'esthétisme qui en résulte est étrange et beau ; ces gris, ces couleurs pastels ternes, ces personnages rigides et loufoques, l'univers de Roy Anderson y est donc pareil à ce qu'on connaissait déjà de lui. L'histoire, et les questionnements existentiels qui en découlent sont également intéressants et bien amenés avec ces minis scènettes successives. J'ai aussi adoré la bande son qui colle tout à fait avec l'atmosphère. Le seul bémol pour moi a été les quelques longueurs dans certaines scènes, qui contrastent avec quelques vraies trouvailles comme la scène des baisers dans le bar ou celle de l'officier dans un bar là aussi!
Bon film à l'humour charbon, que je conseille vivement!
Créée
le 14 mars 2016
Critique lue 446 fois
le 27 nov. 2020
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