Très loin de la puissance de Les Graines du Figuier sauvage ou de Leila et ses frères. Un simple accident est trop explicatif, trop démonstratif dans la mise en scène de son dilemme moral. La grande scène finale, supposément le sommet du film, avec ces deux personnages opposés dos à dos sur le même arbre, tout aussi fracassés l'un que l'autre, victimes finalement de la même chose, qui cherche à mêler une dénonciation politique, la vacuité d'une vengeance, ou à questionner une capacité de pardon et de rédemption, tombe à plat en ce qu'elle est trop télescopée, trop écrite, et manque cruellement d'un côté organique, humain.