Tout d'un chef d'oeuvre
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le 6 avr. 2017
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La claque que représentait Under fire à sa sortie s'est malheureusement considérablement estompée. Ce sont surtout les défauts très eighties du film qui ressortent de nos jours quand ses qualités sautaient aux yeux à l'époque.
Le côté grand spectacle plombe la crédibilité de l'ensemble à commencer par les concours de circonstances made in Hollywood. La trio amoureux parait ridicule, et ce mélange pas toujours heureux d'une réalité tragique avec une fiction plutôt faible plombe le film. Le plus maladroit, c'est la seule prise en compte du point de vue des trois personnages principaux, les nicaraguayens semblant de simples faire valoir aux héros américains, ce que pourtant le film entend notamment dénoncer.
Côté positif, Under fire reste impressionnant. Le discours de Trintignant sur les dictateurs à la fin du film sonne étrangement prophétique vu la situation du pays depuis. Sans doute inspirée par les clichés en Bolivie de Che Guevara mort, l'idée fictive de la mort du révolutionnaire fonctionne plutôt bien. Le grotesque de la chute de Somoza précipitée par la mort tout à fait réelle d'un seul journaliste américain alors que la guerre civile laissait jusqu'alors indifférent, est bien rendu.
En clair, un film qu'il fallait avoir vu à sa sortie pour ne pas le déprécier aujourd'hui.
Créée
le 6 mai 2024
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