On choisit pas ses parents, on choisit pas sa famille

Hirokazu Kore-eda, avec cette affaire de famille nous réalise un petit bijou d'humanité.

Son film est d'une justesse et d'une subtilité remarquable.

Et pourtant, l'histoire nous montre une famille japonaise, qui brise toute les barrières dans

cette société si "parfaite" et par petits vols, petits boulots, réussit à se créer et à se faire une "belle" vie.

Ce que j'ai avant tout aimé dans ce film, c'est la beauté des visages de toute cette famille,

une beauté extérieure qui avec tabou ou sans l'est moins belle à l'intérieur.

Il ne faut pas oublier, que le film de Kore-Eda touche à la sacrosainte famille, et met très à mal toutes les "belles" règles de la société nippone, ne serait ce qu'a travers les liens familiaux.

Au départ nous avons donc un couple ( vraiment) , leur fils ( ah bon) , une charmante grand mère (mais oui) et un jeune garçon au milieu de tout cet amour ( oups)

Chacun se débrouille, des petits boulots, des petits larçins, mais cette famille est heureuse.

Et un soir, il récupère la petite Juri et alors tout s'enchaine, et tout évolue vers un bonheur semble t'il réel, à un malheur semble t'il réel.

C'est d'une violence douce, un brûlot politique porté par un sourire, d'autant qu'Hirokazu Kore-Eda a une façon de filmer si gracieuse qu'il embellit tous ses personnages. Un petit bijou d'Art et d'humanité qui pose de vraies questions sur le pouvoir de la famille