Une femme trouve une bouteille jetée à la mer contenant des lettres d'amour, et en retrouve l'auteur qui est un bel homme fringant (essayez la même chose, vous ne tomberez pas sur Kevin Costner) qui n'a jamais écrit que deux lettres, la troisième étant la réponse de sa femme décédée qu'il découvre en même temps que notre héroïne. Une bouteille à la mer avait un bon synopsis, mais il n'arrive pas à en faire un bon film d'amour, perdu dans un rythme mollasson et une alchimie qui a du mal à opérer (on dirait que Costner s'oblige à se rappeler que son personnage aime encore sa défunte femme, à chaque scène de tendresse, et jusque dans le final). Aussi, le twist final est assez pessimiste, après avoir justement espéré que le veuf retrouverait un jour l'amour, tournerait la page sans pour autant oublier son premier amour... Mais non, voilà que
le matelot se voit offrir par l'héroïne une boussole "pour trouver ce qu'il cherche", qu'il part en mer en pleine tempête pour l'essayer, tombe sur des personnes en difficulté, les secoure mais y perd la vie. Notre histoire d'amour est donc devenue caduque en une seule seconde, préférant, au détour d'un lettre niaiseuse (qui explique en résumé que sa première femme reste son premier amour, mais qu'il a énormément appris auprès de notre héroïne, et aurait pu refaire sa vie avec... On a presque hurlé "Eh ben alors !? Pourquoi cette fin ?!")
qui conclut ce film romantique sur une note inutilement amère. Plus que le sel marin, c'est l'âpreté de cette comédie romantique qui surprend.