Je n’avais qu’un souvenir lointain de ce film, que j’avais trouvé à chier complet à l’époque de sa sortie. Frayant sans fléchir à travers la hype et les dithyrambes incessants que mes pénibles contemporains ne cessaient de vouloir produire autour de mes oreilles, j’avais décidé rester solide sur mes pattes arrières et de croiser les bras face à ce que j’estimais alors être un aveuglement consternant. Mais aujourd'hui, 30 ans ont passé et la sagesse benoite qui m’habite désormais me pousse parfois à revisiter les haines de mon passé histoire de les désamorcer afin que j’étende le lit d’une paix intérieure bien méritée. Alors j’ai revu From Dusk Till Dawn...
Eh ben bravo, super, merci gros bill. J’ai tout simplement eu l’impression de m’être fait sauvagement piétiner la paix intérieure à coups de front kick balayettes dans ma sagesse benoite. J’avais oublié à quel point c’était à chier en fait. Mais vraiment nul quoi. L’impression de voir un machin mal foutu, bâclé et composé avec des morceaux de dialogues nullos écrits à la va vite sur des serviettes en papier par un type qui n’aurait pas dû s’imaginer acteur. C’est tellement nul, parfois, qu’on dirait que le film a été réalisé par Robert Rodriguez.