Alors que les deux premiers films avaient fait de l'inspectrice Amaia une femme sensible mais forte, ici elle se transforme en pétasse hystérique incapable de maitriser ses émotions, tout juste bonne à subir l'histoire.
Les scènes s'enchainent sans liens logiques, l'histoire, jusqu'ici centrée sur la tradition basque, l'influence des sorcières, des personnages féminins forts et sa propre histoire familiale autour de sa mère et ses sœurs, tout est ici évacué en 30 sec au profit d'une histoire générique de secte.
L'histoire piétine jusqu'au milieu du film où par l'un des pires deus ex machina jamais vu, un personne totalement secondaire est sacrifié, et un autre, pauvre hidalgo et dragueur lourdingue apparait au milieu de la nuit. Amaia n'ayant plus aucun contrôle sur sa vie ou l'histoire décide donc immédiatement de tromper son mari avec lui, et continuera même quand il sera devenu le principal suspect.
La fin n'apportera aucune conclusion ou réponse à l'histoire de la trilogie, aucun secret, aucun mystère ne sera révélé. Tout au mieux quelques tombes vides de personnages vaguement évoqués durant le film serviront de mauvais cliffhangers.
Rétrospectivement ce troisième film justifie de ne jamais voir les deux premiers.