Il était une fois Steven Seagal dans les quartiers chauds de Los Angeles. Un jour, il apprend la mort de son fils, un policier sans histoire qui faisait correctement son boulot. Il ne semble pas plus atteint que ça mais chez Seagal l'émotion doit être intérieure. Il partira dans une croisade vengeresse, louera une chambre minable à côté d'une épicerie et fera ami-ami avec la proprio des lieux. Quand je dis croisade vengeresse, c'est que Seagal va descendre méthodiquement toutes les racailles du coin.

Des racailles qui :

- ne peuvent s'exprimer sans sortir une injure à chaque fin de phrase.
- dealent de la drogue.
- écoutent du rap toute la journée.

On cite même régulièrement Scarface. Caricature, vous me dites ? En plus leur chef, est-ce voulu ou pas ?, est un clone de Wesley Snipes. Quant à Danny Trejo, que l'on annonce à coté de Seagal au générique, il n'a, en vérité, droit qu'une seule scène. Bon, c'est quand même une rencontre avant Machete.

A part ça, je crois que tout est dit. On ne croit pas à cette histoire de père, qui n'est d'ailleurs ni flic, ni ancien Marine, mais qui pourtant manie les armes comme si c'en était un, affronter toute la pègre locale là où n'importe qui aurait pris une balle entre les deux yeux au bout de 5 minutes. En plus, il est armé jusqu'aux dents mais pareil, on ne sait pas d'où peuvent sortir toutes ces armes. Bref, ne cherchons pas à comprendre. Si vous cherchez un film d'action décérébré, qui fait plutôt penser à un téléfilm de deuxième partie de soirée, pourquoi ne pas tenter le coup. A condition de ne pas être allergique aux clichés et aux grosses ficelles du scénario.
Incertitudes
5
Écrit par

Créée

le 17 sept. 2013

Critique lue 420 fois

1 j'aime

Incertitudes

Écrit par

Critique lue 420 fois

1

D'autres avis sur Urban Justice

Urban Justice
Incertitudes
5

Critique de Urban Justice par Incertitudes

Il était une fois Steven Seagal dans les quartiers chauds de Los Angeles. Un jour, il apprend la mort de son fils, un policier sans histoire qui faisait correctement son boulot. Il ne semble pas plus...

le 17 sept. 2013

1 j'aime

Urban Justice
Andy-Capet
1

Patate

Euh... J'ai le droit de dire PTDR et de m'en foutre ? (j'ai peur de l'inconditionnel fan de Seagal en fait !) Cela a été une des plus grandes comédies qu'il m'a été donné de voir... Malheureusement,...

le 21 déc. 2012

1 j'aime

Urban Justice
mitoboy
1

Une série B inepte et ultra-violente.

Une série B inepte et ultra-violente qui enchaine le sang et l'action sans originalité. Le scénario est convenu, mais le personnage de Steven Seagal est déplaisant. Durant tout le film, il a une...

le 17 mai 2011

1 j'aime

Du même critique

Marche à l'ombre
Incertitudes
10

"J'ai été attaqué par des renards tout à l'heure"

Marche à l'ombre est assez proche de Viens chez moi, j'habite chez une copine. La présence de Michel Blanc bien sûr. Mais les thématiques sont similaires. Chômage, précarité, crise du logement,...

le 8 nov. 2015

13 j'aime

1

Heureux qui comme Ulysse...
Incertitudes
8

Critique de Heureux qui comme Ulysse... par Incertitudes

Lorsque Fernandel tourne ce film, il n'a plus tourné depuis deux ans. Il se dit marqué par le décès de son copain Bourvil. Vous l'avez deviné, on n'est pas ici dans la grosse comédie. Le comique...

le 11 janv. 2015

10 j'aime

3

Les Tontons flingueurs
Incertitudes
10

Critique de Les Tontons flingueurs par Incertitudes

Les Tontons flingueurs marquent la première collaboration entre Lautner et le dialoguiste Michel Audiard et le début d'une trilogie qui s'est poursuivie avec Les Barbouzes et Ne nous fâchons pas. Il...

le 23 nov. 2013

10 j'aime

4