Amis de l'insomnie, vous trouvez que les médicaments pour dormir sont trop chers ? Vous continué, malgré les pilules, à ne pas réussir à vous endormir? J'ai la solution à vos problèmes. Pour pas trop chez, procurez-vous Vagues invisibles de Pen-Ek Ratanaruang et je vous garantis que cette "oeuvre" vous réconciliera avec Morphée.
Pour moi, il m'a fallu trois tentatives pour en arriver à bout. La première fois, j'ai tenu... 7 minutes (si si)! J'avais jugé être trop fatigué que pour commencer une oeuvre pareille. La deuxième fois, j'ai tenu plus longtemps en fait: 50 minutes. Le lendemain, je décidais de continuer le film à partir du moment où j'avais arrêté et c'est à ce moment-là seulement que j'ai enfin pu voir le générique de fin. Mais que ce fut pénible!
Non pas que le metteur en scène soit totalement un manchot, l'oeuvre est au fond bien mise en scène, lente comme le récit le souhaite mais c'est tellement lent (même pour moi, c'est dire) qu'on lâche très rapidement prise.
L'histoire raconte celle d'un homme qui tue l'amour de sa vie et qui cherche à se venger. Mais il se rendra compte que la vengeance ne mènera à rien. Le récit pourrait tenir la route sur un court-métrage mais pas du tout sur un long. D'autant que c'est plutôt du déjà vu comme scénario. Donc, pour tenter de faire différent, Ratanaruang filme très lentement. Il met en boîte d'incroyables séquences de vie: Kyoji qui marche dans le couloir. Kyoji qui allume une lampe. Kyoji qui dort dans un transat. Kyoji qui remarche dans le couloir. Kyoji qui éteint la lampe et la rallume. Oh et puis non, finalement, il l'éteint! Extraordinaire...
Comme le personnage, le téléspectateur est totalement apathique face à ça. De temps en temps, on est réveillé par un bruit de dialogues ou par une soudaine accélération dans le mouvement de la caméra... Pas si vite voyons ! Je dors !
En bref, un ennui total où les acteurs semblent tout de même de sortir leur épingle du jeu... Mais très difficilement ! A éviter sauf si vous avez envie de vous endormir.
batman1985
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le 6 mai 2011

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