Voici donc venue la nouvelle petite princesse Disney, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’elle n’est pas cucul ! J’ai adoré Vaiana, cette petite fille têtue et… réaliste. Il y a du progrès les gars, la jolie polynésienne n’a ni les sourcils épilés ni les mollets d’une biche dénutrie ni la taille d’une gazelle affamée ! Bon, comme il faut quand même lui trouver un défaut, elle… chante. Il faudra dire un jour aux créateurs (avec tact, hein) que leurs chansons on n’en peut plus, et que c’est dans un bel ensemble que dans la salle de cinoche pleine à craquer, chaque fois qu’un nouveau couplet démarrait, petits et grands soupiraient : « oh noooon… » Ok, il y en a des chouettes (owé owé) qui restent bien en tête, mais pourquoi en mettre autant ?
Ceci mis à part, c’est vraiment un très, très joli cru qui fait rire et pleurnicher (la relation de Vaiana avec sa grand-mère ne peut pas laisser indifférent), avec une chouette histoire de bravoure et de courage et de quête de soi qu’on connait certes par coeur, mais il faut reconnaître que ça marche toujours aussi bien ; et puis là, une princesse qui ne rêve pas du prince charmant pour s’accomplir mais plutôt de se barrer de chez ses parents pour découvrir le monde, il y a de quoi se réjouir !
Peut-être en fille de la mer ai-je autant kiffé parce que l’océan est de chaque image, c’est dire si en termes techniques on est proche du zéro faute, sans parler des paysages sublimes de la Polynésie. Bref Vaiana (ou Moana) je t’aime, si j’avais 8 ans je te collerai partout dans ma chambre, et puis j’adopterai un poulet, même si c’est le plus con de la terre.