Voilà un petit film sans autre prétention que celle de nous faire passer un bon moment.
Qu'il y arrive ou pas, cela dépend beaucoup des goûts et de la sensibilité de chacun.
L'histoire est d'une simplicité digne d'un "raisonnement" d'extrême-droite : les vampires sont des nuisibles, nous allons suivre le parcours d'une équipe de casseurs de vampires professionnelle, rémunérée par l'Eglise, marquée du label AOC et tout le tremblement. Problème, elle tombe sur plus costaud que prévu.
Le jeu d'acteur et la mise en scène ne sont guère plus élevés, tout dans l'efficacité sans fioriture sentimentale style LSDA.
L'ensemble est (presque) crédible et tient bien la route.
Le point que j'apprécie le plus, c'est que le film présente les vampires comme des bêtes sans conscience ni émotion, comme des animaux. C'est ainsi que la littérature les décrit originellement (du Vourdalak de Tolstoï au comte maudit de Stocker, ce sont les insticts animaux et uniquement eux qui font agir le vampire), et on s'éloigne enfin du vampire romantico-pouet-pouet, et en tout point ridicule, comme Lestat ou le truc qui sert de personnage aux navets Twilight.
Ce film peut également servir de bon point d'entrée pour qui veut s'initier au cinéma de Carpenter.