Les urgences de l'hôpital Ville-Marie de Montréal. Un endroit où 4 destins se croisent. Sorte de film choral, Ville-Marie présente un échantillon de personnages en souffrance. Suicide (la scène choc du début), accident, névroses et surtout recherche du père alors que le tournage d'un film permet de révéler quelques secrets. Mis en scène avec goût, le film n'en finit pas de figer les interprétations dans ce concerto funèbre qui s'avère trop complaisant envers la douleur. Le temps d'une scène entre Pascale Bussières et Monica Bellucci, le film touche enfin. Mais ce n'est qu'un intermède dans cette ballade triste qui minaude pour tenter maladroitement d'atteindre la plénitude des mélos de Douglas Sirk.

Cinephile-doux
5
Écrit par

Créée

le 15 juin 2018

Critique lue 397 fois

1 j'aime

Cinéphile doux

Écrit par

Critique lue 397 fois

1

Du même critique

As Bestas
Cinephile-doux
9

La Galice jusqu'à l'hallali

Et sinon, il en pense quoi, l'office de tourisme galicien de As Bestas, dont l'action se déroule dans un petit village dépeuplé où ont choisi de s'installer un couple de Français qui se sont...

le 27 mai 2022

75 j'aime

4

France
Cinephile-doux
8

Triste et célèbre

Il est quand même drôle qu'un grand nombre des spectateurs de France ne retient du film que sa satire au vitriol (hum) des journalistes télé élevés au rang de stars et des errements des chaînes...

le 25 août 2021

73 j'aime

5

The Power of the Dog
Cinephile-doux
8

Du genre masculin

Enfin un nouveau film de Jane Campion, 12 ans après Bright Star ! La puissance et la subtilité de la réalisatrice néo-zélandaise ne se sont manifestement pas affadies avec Le pouvoir du chien, un...

le 25 sept. 2021

70 j'aime

13