Ida ou l'ardeur
Il y a quelque temps, j'ai fait une liste clamant haut et fort que je n'aime pas le cinéma italien, sauf exceptions. Et bien, Marco Bellocchio est une exception de taille ! Je peux même affirmer que...
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le 22 oct. 2013
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Très romanesque, lyrique. Mise en scène très élégante, clairs-obscures superbes. Le récit ne se risque pas à une approche psychologique de l'Histoire en passant par le biais de l'intimité, afin d' expliquer la survenue du fascisme. Il s'agit surtout du sacrifice d'une femme follement éprise qui manifestera symboliquement son opposition au régime par l'amour, en s'accrochant à une image idéalisée de l'amour. Approximativement comme Björk dans "Dancer in the dark", face à monde ayant perdu son âme, Ida Dalser hisse haut les valeurs du coeur. Dans un élan moins métaphysique sûrement, cette dernière tente peut-être en figure christique de sauver l'humanité (ne dit-elle lors d'un interrogatoire au sujet du contrat de mariage dont dépend sa libération et ses droits civiques, qu'elle se sent "mise à l'épreuve" - sous entendu dans sa foi - comme face au diable !) ? Magnifique idée en tout cas d'avoir soustrait la présence fictive du mari Mussolini par la figure dématérialisée du personnage véritable, par l'entremise d' images documentaires.
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Créée
le 7 mars 2024
Critique lue 5 fois
Il y a quelque temps, j'ai fait une liste clamant haut et fort que je n'aime pas le cinéma italien, sauf exceptions. Et bien, Marco Bellocchio est une exception de taille ! Je peux même affirmer que...
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le 22 oct. 2013
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Vincere est esthétiquement irréprochable. Ce qui permet de passer bien au-delà du cadre historique. Mussolini est relégué au rôle d' un sombre personnage annexe dans cette délétere histoire d'amour...
le 24 févr. 2013
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Peut-être faudrait-il, pour aimer encore plus ce torrent furieux d'images et de sons qu'est le "Vincere", être plus familier avec l'Opéra que je ne le suis ? Et pourtant, un peu comme dans les...
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le 29 oct. 2016
6 j'aime
Finesse du tableau représentant de manière exemplaire les dégâts du racisme ambiant sur la communauté noire, minant le tissus social. La violence n'est jamais graphique*, toujours verbale, sans aucun...
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le 4 juin 2024
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(Vu version de 120 min et non la longue de 5 heures*)Au-delà du choc terrible provoqué par l'immersion dans le dénuement le plus frontal de ces campements misérables, et la violence absolue de...
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le 13 janv. 2024
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Curieux comme il arrive que l'on fasse parfois se succéder au visionnage, par pur hasard, des films se répondant. Je savourais il y a deux heures l'animiste "Hors Satan" et voilà que reviennent tel...
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le 29 sept. 2023
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