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Expérimental
Pedro Costa soulève l'éternel débat artistique opposant les précurseurs de la forme pure, esthètes radicaux comme purent l'être à titre d'exemple Mallarmé en poésie, Mondrian en peinture, Schönberg...
Par
le 25 mars 2020
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Saudade Varela
Un extraordinaire poème mystique qui emprunte autant à la peinture caverneuse d'un Caravage pour sa photographie ombrageuse, au roman balzacien pour sa description naturaliste des lisboetes miséreux et à la théâtralité d'un Ceylan pour son dispositif langoureux de mise en scène.
Vitalina Varela s'impose comme l'un de ces films dont on n'est jamais complètement certain de tout saisir en une vision tant il recèle de lectures possibles et imaginables, mais qui vous imprime à ce point qu'il faille le voir et revoir indéfiniment pour espérer accéder à sa pleine sensibilité. Tel un e vaporeuse route Lyncheenne au carrefour d'un drive ou la jungle brumeuse d'un Weerasethakul ou l'oncle reste tapi dans l'ombre, la Sainte de Pedro Costa sillone des chemins christiques pour conjurer sa solitude sacerdotale.
Premier très gros coup de cœur en cette année de décrépitude internationale, je le conseille à à tous ceux qui pensent que l'art en général et le cinéma en particulier peuvent nous sauver de toutes les turpitudes
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le 14 mars 2022
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