L'histoire de nos parents quand on sera plus à la maison.
Au moins, Gaspard Noé, qu'on soit repoussé par ses films ou qu'on adhère pas à son délire / pensée, on ne peut pas nier qu'il réussit à nous impliquer dans ses personnages.
Il parvient à nous porter près d'eux, à montrer leurs difficultés, ce qui les rapproche, les relations établies entre eux et donc à nous impliquer dans la suite des évènements qui les attendent. En gros, il nous plonge dans son film. Et ça, pour un réalisateur, c'est déjà la plus grande des réussites. Parvenir à ce que le spectateur s'intéresse à l'histoire, c'est à dire aux péripéties de ces pantins articulés faits de chair.
Alors oui par contre c'est putain de long et chiant à quatre ou cinq moments qui montrent certes une facette redondante de la vieillesse, servi par des acteurs excellent (Merci Alex Lutz de montrer qu'on peut être drôle sur scène et sérieux au cinéma). Certaines scènes à mon jugement mériteraient une coupe pour une durée plus courte et tout autant efficace. C'est le problème de Gaspard Noé la plupart du temps de toutes façon (oui parce que merci, Irréversible, le viol, il aurait pu durer 3 min au lieu de 8). Je me dis parfois que Gaspard Noé c'est le mec qui va se pincer fort les couilles pendant une partie de jambe en l'air pour se retenir de gicler, alors que sa partenaire n'attend qu'une seule chose, c'est que tout explose et qu'on en finisse.