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My dear hunter
Avec voyage au bout de l'enfer, l'occasion nous est d'emblée offerte de revenir sur le désastre que peut constituer un titre français par rapport a l'original (désastre qui peut s'appliquer aux...
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le 10 mars 2011
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Voyage au bout de l'enfer par Ygor Parizel
Rien à dire même 40 ans après sa sortie, The Deer hunter reste un immense chef-d'oeuvre. On a souvent, à tort, classé ce long-métrage dans le genre film de guerre alors qu'il s'agit d'un drame, ou la Guerre du Vietnam (conflit traumatisant s'il en est pour les américains) va transformer, briser des vies d'une galerie de personnages issu d'un milieu modeste du bassin sidérurgique de Pennsylvanie. Le réalisateur brille dans les scènes de foule et les panoramiques, et le sait, plusieurs d'entre-elles sont mémorables et sans entrées dans les classiques de la catégorie mais celles plus intimes sont également de qualité avec des personnages ne sachant bien souvent pas quoi dire, les silences gênants et les regards perdus, ou l'hystérie des roulettes-russes. Les interprètes sont évidement des géants du cinéma mais ici, ils font presque profil-bas, ils se fondent dans la masse avec une crédibilité rarement atteinte.
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Créée
le 13 févr. 2020
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