Etat des lieux :
Aux Etats-Unis, le NORAD (North American Aerospace Defense Command) fut crée en 1957 (sous le nom de NAADC qui changea deux ans avant la sortie du film, en 1981). Situé à l'époque à fort Cheyenne, rendu célèbre par son entrée souterraine, présente par exemple dans Stargate ou dans ce film, WarGames.
David Lightman, lycéen dont la passion pour l'informatique, et son côté branleur, le pousse à modifier ses notes ainsi que celles de sa mignonne camarade de classe. Mais également à tenter de télécharger le dernier jeu vidéo avant sa sortie à l'époque où l'adsl n'existait pas. Il rentre sans le savoir dans l'ordinateur du NORAD, ce dernier croyant à un jeu. Oui on est dans l'époque où les super-ordinateurs sont doués d'intelligence artificielle hors du commun avec 512Mo de RAM dans le ventre (ou bien je confonds avec Short Circuit). Donc l'ado et l'ordi jouent ensemble à une guerre thermonucléaire. Malheur !
Passant ainsi de DEFCON 5 (niveau d'alerte des forces armées : ici période de paix) à DEFCON 1, chose jamais faite dans l'histoire. Si ce n'est au maximum DEFCON 2 durant la crise des missiles cubains en 1962. DEFCON 3 lors du 11 septembre 2001, alors que l'attaque est directe, allez savoir pourquoi.
Et ?
Sinon ça à l'air naze comme ça mais ça a sans aucun doute inspiré pas mal de films de hacker qui suivront, bien plus tard. Et mention spéciale pour la scène de fin qui est simplement merveilleuse pour un film de ce style. Le reste n'est pas brillant mais fonctionne bien.
J'allais préciser que c'est le premier film où Mathhew Broderick connait un vrai succès, mais, après réflexion, je ne sais en citer plus. En tout cas il s'en sort très bien dans ce film.
Mise à jour : il est assez exceptionnel dans La Folle Journée de Ferris Bueller.