Mourir pour la patrie et un café.Ecran carte-à-gratter.Nonne barbue.Tuito sexualité épanouie?

Juste une mitraille de remarques variées de différents calibres:

"Je veux bien, si tu me donnes une pipe." est entendu dans le film...

• _____Encore un film de Verneuil qui devait être un régal sur grand écran.
  Pardon pour mes tentatives d'humour bidasse mais c'est pour camoufler mon émotion. Belmondo me semble jouer un mort-vivant désensibilisé (je me demande si aujourd'hui, on ne parlerait pas de trouble de Stress Post Traumatique?)
  Avec ses rencontres successives de personnages on le dirait parfois dans une pièce surréaliste ou un purgatoire. (Un peu façon le mari mort à la guerre sans le savoir dans 'Les Autres' rendant visite à Nicole Kidman?).
  Mon préféré des personnages cette fois a été l'homme au FM (une arme qui m'a rappelé mes petits soldats). Excellent, Georges Géret(dont je commence cette liste):

"Alors? ...c'est un con Pinot?"

• _Chocs car il y a des horreurs (à la Spielberg et son Ryan) mais en hors-champ, en dialogues ou en arrière-plans:
  On voit des potes et grands acteurs se parler mais sin on écoute bien, c'est sur fond de mort d'enfants déchiquetés souvent méconnaissables (comptés en hors-champ par le docteur corrompu), sur fond de blessés agonisants, sur fond de manque de seringues, de morts de jeunes mariés, de viols, et de "soldat tenant leurs couilles" dans les mains...

• _ Et sur fond de chanson de Rina Ketty ("chanteuse française d'origine italienne, interprète de deux chansons qui l'ont rendue célèbre : J'attendrai, et Sombreros et Mantilles").

• _Grande idée visuelle à un moment d'Ecran qui devient carte à gratter:
  L'écran devient "scratch card"/puzzle lors d'un beau plan sur l'intérieur d'une armoire dont le fond est cassé, carré par carré, et qui révèle façon puzzle, un bout de plage, puis ses dunes, puis un 'chien' fou grattant le sable...c'est Belmondo désamorçant une bombe.

• Et en caméra dans place étrange pour 1964 et d'un POint de Vue assez étonnant(caméras que je liste), j'ai aimé celui qui nous montre le POV du parachutiste.
• ...Un des soldats a un bonnet rouge?
• ...Sans parler plus tard des Religieuses à la Chantilly... au visage.

• _Mini bémol, sur un dialogue, trop révélateur peut-être...:
  "(elle est bien mais)...elle avait pas de seins"
  "Oh! je m'en fous, j'm'en sers jamais"
  (Une heure plus tôt, le même maladroit s'étonnait que "sa femme lui reproche de ne plus lui parler". "Je ne sais plus quoi dire"…). Il confiait pourtant à ses copains que ses "jambes et épaules lui manquent". Puis on découvre qu'il se servait jamais "de ses seins" pendant l'amour?!
• ...Film que j'avais revu en plein covid où j'entendis: 1) (une petite coupure??) "...et l'infection, tu sais ce que c'est l'infection?!" (Pierre Mondy) et 2) "T'as raison, y'a bien une épidémie et on a pas de vaccin…" (Belmondo, parlant d'autre chose)
• ....lire aussi les anecdotes de Barney de SC dans son texte (qu'il dit devoir à "Philippe Lombard dans le livre '300 anecdotes de tournage', Le Cinéma comme vous ne l'avez jamais vu' "...où on apprend quelques unes des potacheries porno des acteurs)