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1967, après la guerre des six jours. Tarek, jeune réfugié palestinien, vit dans un camp avec sa mère en Jordanie. Il s'enfuit et partage l'entraînement de fedayins. Il y a dans le film de Annemarie Jacir comme une douceur extérieure qui s'oppose à la violence intérieure de l'exil. Tarek est un personnage magnifique, un enfant dont l'amour fusionnel avec sa mère ne lui fait pas oublier que sa maison est de l'autre côté de la frontière et que son père est absent. S'il manque de force narrative, le film séduit par sa mélancolie et son sens de l'espace.

Cinephile-doux
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le 28 mai 2018

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Cinéphile doux

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