Le Magicien d'Oz
J'ai toujours eu une certaine sympathie pour Michael Moore; de par son ton caustique, sa bonhomie naturelle et l'autocritique qu'il parvenait à faire dans ses premiers reportages. Mais là, je dois...
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le 15 sept. 2016
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Comme depuis certain temps, Michael Moore est parti en croisade afin d'ouvrir les yeux de ses chers concitoyens sur leur société mais aussi sur le monde qui les entoure. Après un début digne des films d'actions américains les plus régressifs, Michael Moore se met en tête d'aller envahir le monde au nom des Etats-Unis mais à sa manière : En allant piqué des idées dans divers pays afin d'améliorer le système américain.
Son périple l'emmène dans plusieurs pays, essentiellement européens. L'idée est amusante et le comparatif avec notre propre pays et son système se fait immédiatement dès qu'on arrive dans un nouvel endroit.
Michael Moore avance avec comme à son habitude en simplifiant les concepts, parfois trop (public américain oblige ?) et humour.
Mais malheureusement, dans le dernier pays qu'il visite, Il retombe dans les travers les plus gênant de son cinéma. En effet, dans les premiers pays, il se contente de nous faire rencontrer des gens qui nous racontent leur système de société avec souvent beaucoup de conviction et d'attachement.
Mais voilà, le message était peut être un peu trop subtile et aussi les codes hollywoodiens qu'il s'amuse à parodier au début le piège sur la fin. Entre le message voté pour un femme (tiens qui se présente au US ?) et le message la solution n'est pas ailleurs car nous avons inventé tout ceci en réalité, la solution est en nous, on retombe dans les plus grands travers du cinéma américains de la dernière décennie.
Et ceci est dédommageable qu'une personne comme Michael Moore qui se veut en dehors du système, je suis en croisade pour le changer, face passer son message de cette façon.
Où malheureusement cela est-il symptomatique de ce pays ?
Créée
le 8 sept. 2016
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le 15 sept. 2016
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Le problème de Moore, c'est qu'il est américain... et que forcément son "cinéma" (si on ose appeler ça comme ça) est profondément américain, avec toutes les mauvaises idées que ça implique dans...
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le 28 sept. 2016
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Je n'avais vu que deux documentaires de Moore : "Bowling for Columbine" et "Fahrenheit 9/11" (beaucoup plus dispensable que le précédent). Le premier constat est que "Where to invade next" est...
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le 8 sept. 2016
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