Dark Pigeon

Sorti en 2019 et réalisé par Simon Kinberg, X-Men Dark Phoenix est sensé conclure la saga avant qu'elle n'intègre l'écurie Marvel. C'est aussi l'épisode qui doit rectifier l'erreur X-Men L'Affrontement Final. Résultat, c'est raté sur toute la ligne. L'erreur X-Men L'Affrontement Final (2006) n'est pas effacée et ce X-Men Dark Phoenix se révèle être une conclusion bien mollassonne à la saga. Tous les soucis de production du film se voient cruellement. On sent bien que Disney ne croyait plus au film et a imposé des reshoots, rendant le film assez pénible à suivre.

Aprés les évènement qui se sont déroulés dans Apocalypse, on se retrouve dans les années 70 pour raconter l'origine story de Jean Grey (Sophie Turner) qui est recueilli par Charles Xavier (James McAvoy) après un accident dans lequel elle perd ses parents. Le docteur Xavier va essayer de la protéger de ses pouvoirs qu'elle a du mal à gérer. C'est d'ailleurs le fil rouge du scénario. En parallèle, dans les années 80, les X-Men sont devenus les alliés des Etats-Unis qui font appel à eux pour sauver une navette spatiale à la dérive. Lors de ce sauvetage, Jean Grey est exposé à des radiations solaires qui décuple ses pouvoirs ... elle devient Dark Phoenix. Et comme si ça ne suffisait pas, des extraterrestres débarquent sur Terre, guidés par Vuk (Jessica Chastain), pour récupérer Jean Grey/Dark Phoenix qui est devenue une arme surpuissante.

On reprend là où Apocalypse nous avait laissé et avec les même défaut que son prédécesseur, à savoir trop de personnages et pas assez de temps pour les traiter tous correctement, sans parler des incohérences dans le scénario qui s'empilent comme des perles. Et même qu'ici on atteint des sommets d'incohérences au sein de la saga. Le seul personnage a peu prés bien traité, c'est Jean Grey et sa relation avec le docteur Xavier. On a aussi le couple Mystique (Jennifer Lawrence) et le Fauve (Nicholas Hoult) qui est mis en avant, mais ça ne représente même pas 10% du scénario. Quant à Cyclope (Tye Sheridan) et Quicksilver (Evan Peters), il sont carrément mis de côté. Et le scénario assez bancal n'est même pas rattrapé par l'action du film qui est bien mollassonne. L'opus précèdent avait au moins ça pour lui, des scènes d'action spectaculaires et bien menées. Or ici, que nenni, c'est très mou du genou.

Pour revenir aux soucis du scénario ...

Bref, X-Men Dark Phoenix c'est pas fou-fou. Voilà le résultat quand on confie la réalisation d'un film à un producteur/scénariste débutant, qui se contente de respecter le cahier des charges, ni plus ni moins. Sans être une catastrophe à la hauteur de X-Men L'Affrontement Final, il n'y a pas non plus de quoi s'en vanter quand on voit le résultat final.