Retour vers le futur style X-Men

Le passé… Le présent… Le futur… Un seul humain peut sauver le monde de demain : Wolverine. Après son deuxième film en solitaire, Wolverine revient chez les X-Men dans un futur post apocalyptique.

Bryan Singer, réalisateur des deux premiers films de la franchise, signe son grand de retour sur le plateau. Ce film de héros Marvel fait un buzz interplanétaire. Après le film Wolverine, le combat de l’immortel de James Mangold, qui a été plutôt bien réussi, les fans de Marvel attendait avec impatience la suite. Bryan Singer a su relever le défi de mélanger les deux univers X-Men : la version jeune et adulte. Après X-Men First Class de Matthew Vaughn, on s’attendait bien à revoir Charles et Magnéto pour encore quelques films. Maintenant que nous sommes à jour, voyons à présent ce nouveau film.

Un événement du passé, dans la version jeune des mutants, va provoquer un futur chaotique pour eux-mêmes et les humains. En 1973, Mystique assassine Bolivar Trask, un génie qui a mis au point une arme capable de repérer et d’éliminer les mutants : les sentinelles. Son acte n’a fait que renforcer le gouvernement à mettre au point les sentinelles. Capturée et torturée, les scientifiques se sont emparés de son ADN et s’en sont servi pour créer une arme pour faire face à un pouvoir mutant quel qui soit. En l’espace de quelques années, les sentinelles ont échappé au contrôle des humains et se sont mis à tuer la race mutante et humaine en un claquement de doigt. Désormais il ne reste plus autant de mutants. Il reste cependant un espoir… Certains mutants, dont Wolverine, Charles et Magnéto qui sont toujours en vie (dont tu ne sais pas comment), ont une idée pour mettre fin à cette guerre : remonter le temps et empêcher cet événement de se produire. Grâce au nouveau pouvoir de Kitty – celle qui peut traverser n’importe quelle matière – elle renvoie la conscience de Wolverine à cette époque pour empêcher cet assassinat. Bon question scénario c’est pas mal étant donné que le film se divise sur deux plans avec un sujet principal : sauver le passé afin de sauver le futur. Bien que le sujet « sauver le futur » soit la mission de Wolverine, il doit en même temps sauver les personnes du passé en leur donnant un cours de philosophie : « lorsque tu tombes, soit tu restes au fond du trou soit tu remontes à la surface ». Bien que Wolverine soit le dernier espoir de l’avenir, il n’en est pas moins que tout à une fin et que même l’immortel doit un mourir un jour ou l’autre.

Pour ce qui est des incohérences, il faut savoir que « les sentinelles », ses robots qui ont été construit par Bolivar Trask, sont capable de reproduire les pouvoirs des mutants dans le futur. Mais le problème dans ce film, c’est que ses robots sont capables de s’échanger entre eux leur pouvoir, ce qui est incohérent puisque le pouvoir de Mystique est seulement de reproduire le pouvoir des mutants. Et deuxièmement Kitty, comment c’est possible qu’elle soit capable de renvoyer la conscience d’une personne dans son corps d’avant alors que le pouvoir qu’elle possède est de traverser n’importe quelle matière. Dernier point, William Stryker (présent dans le passé) si on suit l’ordre chronologique, il devrait être encore plus jeune que dans le film. Bon, des obstacles à la première trilogie mais ça passe. Des effets spéciaux plus ou moins saisissants, des effets d’actions grandeur nature + des effets de rapidité effectué au ralenti avec musique pop avec classe. Pour ce qui est de la musique du film, une bande sonore signé John Ottman qui se laisse bien entendre (un style assez ressemblant à Hans Zimmer) et des morceaux connus, dont un de Claude François (vive les années 70).

En ce qui concerne le casting, c’est un regroupement familial, comme c’est le cas dans les films Avengers. On retrouve principalement le casting de X-Men : First Class, plus un petit nouveau Quicksilver. Et bien sûre on retrouve certains acteurs/actrices de la première trilogie X-Men. Hugh Jackman étant la clef centrale occupe une place dans tout le film, il joue un Wolverine aux tempes grisées de 5min et un principalement un Wolverine à peine plus jeune avant ses Origines. James McAvoy (Charles Xavier/Professeur X), Michael Fassbender (Erik Lehnsherr/Magneto), Jennifer Lawrence (Raven/Mystique), Nicholas Hoult (Hank McCoy/Fauve), Evans Peter (Peter/Quicksilver) et Peter Dinklage (Dr. Bolivar Trask) sont les personnages du passé aux quelles on attache le plus d’importance aux films étant donné qu’on cherche à le modifier.

Patrick Stewart (Charles Xavier/Professeur X), Ian McKellen (Erik Lehnsherr/Magneto), Halle Berry (Ororo Munroe/Tornade), Ellen Page (Kitty Pryde), Shawn Ashmore (Bobby/Iceberg) et Daniel Cudmore (Colossus) sont les seuls personnages du futur que l’on connait. Après on a en plus : Omar Sy (Bishop), Fan Bingbing (Blink), Adan Canto (Solar) et Booboo Stewart (Warpath) qui jouent trois mutants auxquels on ne prête pas attention étant donné qu’ils n’ont pas un grand rôle à jouer. Et bien sûre, on retrouve à la fin du film en caméo de quelque seconde Anna Paquin (Malicia), Kelsey Grammer (Hank McCoy/Fauve), Famke Janssen (Jean Grey) et James Marsden (Scott Summers/Cyclope).

Conclusion, un film grandiose en casting que par rapport à Avengers : Infinity War ils se font voler la vedette. Ce film est une réussite certes, il se positionne dans le top 10 des meilleurs films X-Men que par rapport à X-Men Apocalypse il est nettement supérieur. Ce que j’ai retenu de ce film, c’est la prouesse de Bryan Singer d’avoir fait une sorte de deuxième Origine sur Wolverine étant donné qu’ici son passé n’a rien à voir avec le film de 2009 qui était une vraie calamité.