Days of Future PAst - The dispensable cut

J'en aurais entendu parler de ce fameux "Rogue Cut" ! Avant même la sortie du film au cinéma la nouvelle avait fait du bruit : Les scènes mettant en scène Anna Paquin avaient été purement et simplement supprimées, mettant son personnage au placard. The Rogue était jetée à l'oubliette pour des raisons de durée de métrage ou autres questionnements "artistiques" et la pauvre actrice qui avait tourné ses scènes n'aurait pas la chance de voir sa propre bouille sur grand écran.
Remarquez, certains acteurs non-coupés au métrage final ne s'y seront pas vu beaucoup plus.

Bref, pas mal de bruit qui aura crée l’incompréhension général bien que personne n'avait encore vu ce que valait le film -avec ou sans Malicia dedans - et qui aura crée surtout beaucoup de curiosité envers les fameuses scènes coupées. Qu'à cela ne tienne, une version longue verra le jour, faisant honneur à la délaissée puisque le titre de cette version n'oubliera pas de la mentionner.

Alors au final, ça dit quoi ?
Ca commence déjà par une bonne heure de film à regarder mon frère du coin de l'oeil : est-ce que je me suis planté de DVD oui ou non ? Pas de Rogue à l'écran, pas de différence qui ne me saute aux yeux vis-à-vis de ce que je peux me souvenir de ma séance de ciné. Le temps se fait long, bien que j'apprécie beaucoup le film original. Je suis devant ma télé pour voir The Rogue oui ou non ?!

Ha ça y est, on en parle ! Ha ça y est, on va la voir ! ha ça y est on l'a vu !

Voila, voila.
Ca aura été très court, juste le temps d'apprécier des effets spéciaux pas toujours très soignés et certainement pas de quoi amener un bouleversement dans la trame.

Une version longue qui aura pour seul apport - si ce n'est un personnage -

évènement qui passait très bien et peut-être même mieux dans le film original.
Loin de rétablir l'honneur d'une actrice ou de son personnage, ce montage m'aura surtout permis de comprendre pourquoi elle avait été supprimée de la version cinéma : elle ne sert pas à grand chose et allonge un film qui certes est vraiment très bien mais est aussi déjà bien long sans en rajouter. Quelque chose d’éminemment dispensable, donc.