Pas aussi hilarante que ne l’était le premier opus, cette suite s’avère cependant très réussie.

Après avoir sauvé la reine d’Angleterre, le Lieutenant Frank Drebin se voit convier à la Maison-Blanche pour un dîner organisé par le président où il fera la connaissance du professeur Meinheimer dont son assistante n’est autre que… son ex, qui est fiancé avec un type qui semble louche… Drebin va devoir tirer ça au clair.


Second opus de la franchise "The Naked Gun" où l’on retrouve pour notre plus grand plaisir Leslie Nielsen aux côtés de George Kennedy. David Zucker assure toujours la réalisation mais ce ne sont plus les ZAZ derrière le scénario, seulement Jerry Zucker (le frère de David).


Si vous avez aimé le précédent opus, il n’y a aucune raison que vous n’aimiez pas celui-ci. C’est toujours aussi drôle et burlesque, avec son lot de référence disséminé ici et là et où l’on pourra reconnaître entre-autre, Casablanca (1942) avec la séquence du pianiste, Ghost (1990) avec la scène de la poterie sur fond de musique langoureuse ou encore d’E.T., l'extra-terrestre (1982) avec Meinheimer qui s’envole avec son fauteuil roulant avec pour toile de fond la Lune.


Si l’on n’en rit pas à en pleurer comme cela était le cas avec le premier de la trilogie, force est de constater que l’on rit avec aisance à chacun de leurs gags. Certes, ils sont moins nombreux, mais on ne boude pas notre plaisir de retrouver notre hilarant Drebin dans de folles aventures (le repas présidentiel, le sex-shop, la scène de l’émetteur HF avec O.J. Simpson, la scène de coït avec les stock-shots : le train, la fusée, le grand-huit, le hot-dog, les feux d’artifices, le puits de pétrole, …) ou encore la séquence musicale où ils sont grimés en mexicains).


(critique rédigée en 2006, réactualisée en 2021)


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« - Ah c’est vous ! Vous tombez pile, j’ai reçu la poupée suédoise avec orifice titilleur et tête pompeuse que vous avez commandé.
- Heu… c’est pour un ami. »


« - Il ne faut plus nous torturer l’un, l’autre. Tu ne vis que pour ton métier.
- Toi tu ne vivais que pour essayer de sauver la couche d’eau chaude.
- Ozone, idiot. Tu n’as jamais essayé de comprendre.
- -Hein ? Tu oses dire ça ? Moi qui aie cassé ma tirelire juste pour acheter 800 hectares de forêt amazonienne sur quoi j’ai tout fait abattre pour construire notre nid d’amour.
- Franck ! Comment peux-tu être aussi insensible ?
- Insensible ? Tu crois que c’était rien de déporter toute une tribu d’indiens ? Essaie donc pour vous. »


Mes autres répliques


La franchise au complet :
Y a-t-il un flic pour sauver la reine ? (1988) ★★★☆
Y a-t-il un flic pour sauver le président ? (1991) ★★★☆
Y a-t-il un flic pour sauver Hollywood ? (1994) ★★★☆

RENGER

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