Entre le film de gangster, zombies, kung-fu et bioman, il n'y a que Takeshi Miike pour pondre une œuvre aussi extrême.


Après avoir regardé le grand film du nawak "beyond skyline" qui assumait ses orientations série B jusqu'à Z, je dois admettre que Yakuza apocalypse lui vole le grand prix du nawakisme (ça se dit pas ?).


Ça commence comme un grand film de gangster façon tarantino, puis tout d'un coup des gars bizarres débarquent filent des coups de lattes et décapitent à main nues le chef d'un gang. Puis la tête décapitée se met à mordre le héros qui devient donc un vampire. À partir de là, ça part dans tous les sens avec un premier degré très sérieux façon tragico-japonaise, mais on ne peut s'empêcher de rire. Et c'est là l'atout du film, imprévisible de bout en bout, le réalisateur nous mène à la baguette. On suit le film sans trop comprendre pourquoi du comment. Surtout que les personnages sont super charismatiques (du moins en VO). Il suffit de voir le big boss final du film, un antechrist déguisé en lézard qui savate tout le monde pour comprendre que Takeshi Miike fait partie de ces grands réalisateurs qui ne se conforme plus aux normes, il les redéfinit à sa façon.


Est-ce un chef d'œuvre pour autant ? Le film manque cruellement d'enjeux pour passionner. Le propos revenge movie du film est totalement relégué au 20ème rang. En tout cas c'est divertissant. Pour les curieux.

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le 10 janv. 2018

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