Avec toute mon affection

Sean Connery dispose d'une bonne tête, de muscles plus ou moins saillant, d'un passé plus ou moins glorieux mais surtout d'un capital sympathie auprès de ma personne que ce film ne fera que renforcer !

On me l'avait vendu comme un nanar où Sean Connery en sauvage se roulait dans la boue tout en se prosternant devant un Dieu mystérieux et cruel représenté par une tête de pierre qui n'est pas sans rappelé le théâtre grec.

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Avez vous réellement saisi ce que je viens de vous dire ? Sean Connery, presque nu, recrovillé sur lui-même, presque primate, couvert de boue et avec une lance à la main ! En slip rouge, au milieu d'une jungle impitoyable ! Voilà ce que j'attendais de ce film !

Donc je ne m'attendais pas vraiment à ce que j'ai trouvé.

Une réalisation moyenne (non parce qu'il y a de l'idée plusieurs fois mais dès l'intro on a un peu envie de vomir), plein d'idées géniales, des scènes à fort taux AERFBM*, des acteurs qui valent vraiment parfois le coup, des nawaks** dans le scénario, un fil blanc visible de loin dans ce dernier (on sait TOUT DE SUITE avec qui finira Sean, je ne sais pas si je dois trouver ça triste ou bien, accessoirement on imagine facilement comment va se terminer le film) et quelques réflexions intelligentes.

À travers énormément d'éléments il sent (à plein nez) les années 60/70's, c'est très amusant et ça part un peu dans tous les sens. Entre les scènes de délires complets, celles pleine d'un érotisme en demi-teinte,celles pleine de cynisme ou d'auto-dérision, celles qui partent dans l'absurde, celles pseudos-philosophiques, celle qui sont comiques (volontairement) et celles qui le sont aussi (involontairement), il y a de quoi faire, il est dommage que l'étiquette nanar lui colle à la peau !

Non mais c'est vrai, Zardoz c'est surtout un peu de magie, la révolte des sauvages portés par une figure emblématique du destin lui-même ... en slip rouge donc ... et avec toute mon affection.