le 2 déc. 2014
Alors, on danse?
Un film plein de fausses surprises. Ou bien c'est plutôt moi qui suis naïf. Ça commence avec une ouverture de 5 minutes. Je m'attends donc à un film de 3 heures qui comprendra une interlude. Raté, ça...
Film de Lemuel Ayers, Roy Del Ruth, Robert Lewis, Vincente Minnelli et George Sidney (1945)
Même si Vincente Minelli n’a réalisé que six des quatorze sketchs de « Ziegled Follies », ce sont, avec celui de Georges Sidney, “Here’s to the Ladies“, et “Love” chanté par Lena Horne, de loin les meilleurs (excepté pour “La Traviata”). L’introduction de Florenz Ziegfeld Jr. (William Powell qui en fait des tonnes) avec la séquence de marionnettes, aussi pesante que les sketchs comiques (même si le premier fut sans doute de base du “22 à Asnières” de Fernand Reynaud), peuvent faire fuir les plus courageux. En effet, seuls les 8 minutes 30 du sketch de George Sidney éclairent quelque peu ces 45 premières minutes, incluant l’inutile ouverture et la très moyenne séquence de “La Traviata” (pourtant réalisée par Minnelli avec Eugene Loring comme directeur de danse). Et le feu d’artifice commence avec "This Heart of Mine". Coloré, élégant, gracieux, mais pas sans ironie, où Lucille Bremer et Fred Astaire offrent un brillant et raffiné numéro de danse. Mais surtout "Limehouse Blues" ou s’affrontent et se complètent les deux couleurs minelliennes : le jaune et le rouge. Génial, créatif mais totalement maîtrisé, passant avec maestria de la réalité au rêve et vice versa. Ce petit bijoux est tout simplement un chef d’oeuvre, et range Berkley et les autres au musée. Cependant, on regrettera d’une part que la rencontre Fred Astaire - Gene Kelly (il n’y en eut que deux dans l’histoire du cinéma) reste constament avec le pied sur le frein, et d’autre part, et surtout, un final “Beauty”, amputé de moitié, véritable crime au vu de ce qui reste, avec une inoubliable danse de la merveilleuse Cyd Charisse dans un nuage de bulles de savon.
Créée
le 24 sept. 2020
Critique lue 108 fois
le 2 déc. 2014
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