1956 est un grand millésime pour Yuzô Kawashima, avec pas moins de 5 longs-métrages à l'affiche, dont les deux parties de Ueru tamashii. La seconde reprend et amplifie la double intrigue sentimentale de la première, vers un dénouement que l'on pressent mélancolique, voire tragique. La mise en scène du cinéaste est toujours aussi fluide dans le portrait sensible de deux femmes qui veulent moins aimer qu'être aimées. Il n'est que de voir les dernières scènes du film pour apprécier la finesse narrative d'un ensemble parfaitement construit et enregistrant au passage l'accès au Japon à la modernité, tout du moins en matière de technologie, car pour ce qui est des mentalités, elles restent traditionnelles, dans la famille comme dans la société et s'opposent cruellement aux aspirations individuelles des deux héroïnes.

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le 24 juin 2023

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