Castlevania II: Simon's Quest
6.3
Castlevania II: Simon's Quest

Jeu de Konami (1987NES)

Changement d'orientation pour la série qui garde son gameplay mais y ajoute une grosse dose d'exploration.
En fait, en y jouant, le mot qui m'est revenu le plus c'est "Dark Souls". Je sais que le terme est galvaudé aujourd'hui mais je n'y fais pas référence uniquement à cause de la difficulté atroce du jeu.
Comme le fera la série de From Software bien des années plus tard, Castlevania II cache énormément d'éléments de sa progression et ne donne pas de direction claire au joueur. Que cela soit pour obtenir de nouvelles armes ou des objets qui vont vous rendre des portions ou des boss plus faciles à terminer, ou même parfois juste pour vous faire deviner la prochaine zone à explorer, le jeu ne vous donne tout au mieux que quelques indices cryptiques.
Mais la comparaison ne s'arrête pas là, car prise dans son ensemble, la carte est également un enchevêtrement de zones plus ou moins connectées, que l'on va devoir apprendre à s'approprier pour se faciliter les nombreux allers-retours imposés par le jeu.
La principale différence par rapport aux SoulsBorne, c'est que là où ces derniers proposent un système de combat gratifiant donnant envie de se frotter à des ennemis toujours plus intéressants, Castlevania II se traîne une maniabilité directement héritée de l'épisode NES, rendant chaque rencontre hostile frustrante.
Je peux tout à fait comprendre l'intérêt que devait avoir ce jeu à une époque sans Internet où les joueurs ont du découvrir et s'échanger à l'ancienne tous les secrets de ce jeu, qui s'est dévoilé durant des années. Dans la pratique, il en ressort un opus impossible à traverser sans soluce, criblé de boss dont le seul intérêt réside dans le fait d'essayer de trouver la faille systémique qui va les rendre "fun" à défaire.
Au final, et pour terminer la comparaison avec la saga des Dark Souls, il m'aura procuré ce sentiment de soulagement extrême à chaque petite avancée dans le jeu. Pas toujours pour les bonnes raisons certes, mais son ambiance et sa musique m'ont régulièrement rappelé à lui !


J'ai joué à ce jeu dans le cadre de mon nouvel objectif décrit dans cette liste.

WhiteLedTool
6
Écrit par

Cet utilisateur l'a également ajouté à sa liste Dis-moi d'où tu viens...

Créée

le 19 avr. 2020

Critique lue 176 fois

Critique lue 176 fois

D'autres avis sur Castlevania II: Simon's Quest

Castlevania II: Simon's Quest
Metalish
9

Totally worth it.

Simon's Quest, c'est un peu comme un enfant autiste, il est différent, incompris, et pas totalement fini, mais il est attachant et pas bien méchant. Alors oui, les développeurs ont fait les...

le 16 août 2012

5 j'aime

1

Castlevania II: Simon's Quest
Nhoj
8

Entre le cinéma d'horreur classique et le blockbuster d'action 80's. Mixture (d)étonnante.

J'ai eu vent de Simon's Quest pour la première fois il y a neuf ans - vers 2006 - alors que je commençais tout juste à suivre un certain James Rolfe et son personnage du Angry Video Game Nerd. L'AVGN...

Par

le 22 sept. 2015

4 j'aime

Castlevania II: Simon's Quest
diegowar
7

Critique de Castlevania II: Simon's Quest par diegowar

Castlevania II : Simon's Quest, part pour moi d'une base géniale, mais construit quelque chose de très agaçant. Je pense qu'il n'y a pas photo, que ce soit les décors ténébreux, les différents...

le 24 juil. 2012

2 j'aime

Du même critique

My Worlds
WhiteLedTool
1

Critique de My Worlds par Godefroy Vandepoele

Alors bien entendu je n'ai pas écouté les albums dans leur entièreté mais la musique de JB nous viole tellement quotidiennement que je m'estime avoir le droit de coter. Ca m'étonnerait beaucoup qu'à...

le 27 déc. 2011

7 j'aime

Axiom Verge
WhiteLedTool
7

Qui veut un Axiom Verge dans son Samus?

Vidéoludiquement parlant, nous vivons une belle époque. Certes pour tout le reste, il faut admettre que c’est plutôt merdique (attentats, extrêmisme, mon neveu en visite qui m’initie à Kendji...

le 23 juil. 2016

5 j'aime

3