Child of light : Aurora est une jeune princesse qui plonge dans un long sommeil des suites d'une maladie grave. Elle se réveille dans un monde féérique, et pour retourner chez elle elle devra retrouver le soleil, les étoiles et la lune de Lémuria, et affronter la Reine Noire.
Excellent jeu, très poétique.
C'est au coeur d'une direction artistique exemplaire que nous emmène l'aventure, au travers du pays de Lémuria. Aidée par des alliés improbables (un golem, une souris, une luciole,...) le joueur doit accompagner l'héroïne dans un monde pastel de toute beauté.
Tout commence par des endroits inaccessibles pour lesquels le fameux "double saut" semble nécessaire. On s'imagine rapidement devoir revenir pour récupérer les coffres manquants... MAIS au bout de quelques minutes de jeu, on nous offre directement la possibilité de voler ! Et là, l'exploration devient simplement magique. Quoi de plus naturel que de ne pas s'inquiéter de la graviter dans un monde onirique ?
Rapidement, on découvre le système de combat, surprenant pour un jeu de plateforme/aventure, ils se déroulent au tour par tour, et son bien plus actifs qu'ils ne le paraissent au premier abord.
L'utilisation de la luciole est primordiale, et le bon tempo est essentiel, ainsi que la gestion de ses capacités. Car il s'agit là de bien plus qu'une simple aide, mais d'un véritable alliée. En ayant la capacité de ralentir les actions des ennemis et de soigner les combatant-es, elle prend une importance vitale.
Les combatant-es sont d'ailleurs très nombreux-ses et le joueur a le choix de son équipe. Capables de diverses actions qui se débloques via les points de compétences, chaque personnage dispose de ses propres atouts.
Cependant, il n'est nullement besoin de tous les utiliser. J'ai terminé le jeu en prenant 5-6 personnages max, ce qui est largement suffisant. Certains sont d'ailleurs impossibles à remplacer, comme le magicien, seul capable de lancer des sorts élémentaires.
L'utilisation de gemmes pour customiser les capacités des défenses est intéressants également, bien que relativement gadget. Tous les combats peuvent être évités, sauf ceux des boss évidemment. Il est donc important de bien gérer l'équilibre entre exploration et phases de combats pour ne pas être obligé d'en passer par des passages d'upgrade forcés.
La difficulté du jeu est strictement géré par le joueur donc, offrant des potions et items de soin à profusion, chacun choisira sa façon de jouer comme bon lui semble.
L'intérêt du jeu réside dans sa poésie constante, aussi bien dans ses textes (en vers, svp) que dans ses magnifiques illustrations et animations. On joue avec un tableau vivant.
Il est rare de voir un jeu qui laisse autant de choix de gameplay au joueur. Chacun en fera vraiment ce qu'il veut : booster à fond les levels et massacrer du monstre, ou profiter de la balade tranquillement.
Un coup de coeur, une promenade dans un livre de contes.