DanganRonpa
Plus que le scénario, qui sans être inintéressant, n'est pas non plus super nouveau ni très fini après ce premier opus, c'est les personnages et plus particulièrement les relations entre les personnages qui font tout l'intérêt de DanganRonpa. Il y a surtout une très belle amitié et rien que pour elle, je ne regrette vraiment pas d'avoir découvert ce jeu.
C'est aussi super appréciable d'être dans une énième histoire de "pairs isolés qui doivent s'entretuer" qui ne commence pas direct par une boucherie, les personnages restent très réticent à tuer et cette option restera inconcevable pour la majorité d'entre eux, pendant toute la durée du jeu. C'est intéressant à quel point ça prend le contre-pied du principe de ce type de jeux, ou univers (je pense à the walking dead dans un autre genre pourtant), où le message c'est que l'humanité est pourrie, que tout le monde est potentiellement un meurtrier une fois placé dans certaines circonstances, que l'amitié est un leurre et qu'on est complètement seul en réalité, etc.
Danganronpa subvertit ce trope dans son principe même, et c'était une très bonne surprise.
Malgré tout je ne sais pas encore trop quoi penser de l'histoire dans sa globalité, et je pense qu'il va falloir que je joue aux suites pour avoir une meilleure idée. A mon avis, ça reste dans tous les cas un titre à tester pour les amateurs de visual novels.
Par rapport à l'histoire, j'ai bien aimé l'identité du Mastermind et la mise en place du jeu et moins aimé que l'histoire soit, en apparence peut-être, simplement du post-apo avec amnésie des persos. La découverte de la première photo du passé était un sacré twist, et habitué des Zero Escape je m'attendais à une solution plus complexe.