Far Cry 2 est un jeu décrié pour sa trop grande ouverture, sa grande liberté qui peut lasser certains joueurs perdus, les ennuyer. Le dispositif en open-world a ses périls et ses bénéfices. En ce qui me concerne, je ne vois que les bénefs. J'en raffole!
J'ai adoré me balader sur ces deux gigantesques cartes, entre les missions à la recherche de diamants, passer des heures, des jours à fureter dans le désert, dans la savane ou dans la jungle sans avoir un chrono ni un parcours fléché au cul. Je n'envisage pas de jouer à un FPS pendant des heures en continu. Je n'en ai ni l'opportunité ni le désir. J'aime bien l'idée de faire une petite demi-heure ici et une autre heure là, sans avoir une mission trop longue. Aussi l'open-world est-il l'idéal pour moi.
Le seul truc qui m'a dérangé au départ sur ce jeu, c'est l'aspect évolutif du personnage, le fait de commencer avec des armes et des facultés très réduites. Bien sûr, je comprends tout à fait qu'on soit obligé de passer par un tel dispositif de mise en scène pour créer de l'intérêt à progresser, à chercher des ressources, etc. C'est le même procédé dans le Far Cry suivant. Il manque peut-être pour le joueur, une fois qu'il en a terminé de sa campagne solo de pouvoir évoluer sur des cartes avec un nombre accru d'adversaires à dégommer. Ce n'est pas la cas. On est obligé de tout recommencer à zéro. C'est le même écueil qui oblige à rejouer les missions solos ad vitam aeternam. Ça peut être lassant aussi.
En tout cas, en dehors des missions clés, j'ai adoré les promenades au fil des sentiers, de l'eau, à inspecter chaque pouce de terrain.
Et Far Cry 3 est arrivé avec les mêmes principes, avec des graphismes bien plus chatoyants et réalistes reléguant ce Far Cry 2 aux oubliettes.