C’est lors de mon séjour au Japon que j’ai découvert un peu par hasard ce fameux Wonder Adventure. Honnêtement, je n’en attendais pas trop mais en bon fan de la série, j’espérais malgré tout passer un moment agréable. Ce fut à moitié vrai.

Les idées sont plutôt sympathiques, voire surprenantes de prime abord. Le mode story propose de diriger nos quatre compères individuellement ou par groupe de deux afin de revivre une partie de leurs aventures. L’histoire est retranscrite par des dialogues et des images fixes, tandis que l’essence du jeu se base sur des déplacements en 3D où il sera question de se bastonner face aux personnages clés de la série et…de se creuser les méninges. En effet, il sera question la plupart du temps de résoudre des énigmes pour progresser en utilisant les capacités de chacun : Gon peut se suspendre aux branches et cramponner des objets à distance à l’aide de sa canne à pêche, Kirua est capable de franchir les marécages en skate, Kurapika activera plusieurs leviers à la fois avec ses nunchakus et Rerorio est capable de se restaurer. L’idée de déplacer des caisses et actionner des interrupteurs tel un Zelda du pauvre est assez étonnante mais peut-être pas si désagréable. Le principe aurait même pu fonctionner à merveille si le plaisir n’était pas évincé par une série de défauts ridicules, à l’exemple d’une caméra atroce et d’une gestion des sauts complètement abominable. De plus, l’ensemble est carrément répétitif, sans réelle imagination (chaque niveau semble être un copir/coller du précédent) et on finit par rapidement se lasser.

Néanmoins, si la tolérance gagnerait presque le cœur des adeptes, il demeure une tare impardonnable qui m’a fortement déçu, même si elle reste totalement personnelle. A la question : « pourra-t-on botter les fesses d’Uvo avec la chain jail de Kurapika ?», la réponse est non. D’une part parce que le scénario s’arrête après l’affrontement entre Gon et Hisoka dans la tour céleste et par ailleurs, parce que même si Uvo et Nobunaga constituent des boss optionnels, il n’est à aucun moment possible de recourir au Nen. Bref, c’est un peu comme imaginer un Dragon Ball sans Kaméha, c’est nul. Il existe également un mode mission, pas franchement passionnant, et la possibilité d’acheter des articles et autres améliorations dans un magasin. Autrement dit, le concept était plutôt sympa, mais mieux vaut passer son chemin.
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le 22 janv. 2013

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