Le Seigneur des Anneaux et le Hobbit, on en a mangé à la pelle niveau jeux vidéos; la popularité des films et/ou leurs succès a eu pour conséquence la création d'un paquet d'adaptation, se passant chronologiquement pendant les Evènements du SDA ou du Hobbit. Mais avec la Guerre du Nord, Warner s'est mis à proposer des histoires parallèles, permettant d'explorer d'autre contrée et mystère de la Terre du Milieu. et c'est ainsi que naquit l'Ombre du Mordor.
Petit Résumé : se passant entre le Hobbit et le SDA, nous suivons Talion, rôdeur du Gondor, qui garde la Porte Noir. Malheureusement, Sauron revient sur ses Terres, et l'envahisseur tue par la même occasion Talion et sa famille. Cependant, il renaîtra mystérieusement, devenant lié à un spectre ne connaissant pas son identité, mais lié par la vengeance. Utilisant des pouvoirs nouvellement acquis, Talion se lance donc dans sa quêtes, qui le fera tuer de nombreux orques.
Dans un premier temps, L'Ombre du Mordor en terme de gameplay, c'est le niveau 0 en terme d'originalité : reprenant le gameplay de Batman ( appartenant à Warner), et le système de parkour/ infiltration ( infiltration en soi extrêmement peu exploité), on a une sale idée de déjà vu. Et ce n'est pas renommant tel ou tel compétences par exemple que ça change la donne.
Le lore du Tolkien..n'est pas vraiment respecté. Vu tel ou tel incohérence que l'ont trouve ci et là, on partira plus dans la fanfiction, ce qui en soi pour un jeu estampillé sous la bannière de l'univers de Tolkien n'est pas un bon point.
Côté Open-World, on est dans la période où on remplie la durée par des quêtes secondaires et des éléments collectibles à récupérer, ce qui est somme tout risible.
Dans le point mitigé , la courbe de difficulté : si au début, vous aurez du mal face aux uruks en grand nombre, vous serez overcheaté en fin de partie. Si logique dans le scénario et par rapport même au délire du spectre, finalement on a une grosse impression de facilité.Point mitigés, car à partir de ce moment là, le côté overcheaté est en soi assez fun, notamment la décapitation en masse d'uruk.
côté scénario idem, mitigé. Si tel ou tel révélations montre une utilisation intéressant du lore de Tolkien ( cf l'identité du Spectre), c'est finalement linéaire et peu intéressant. La faute à un certains manque de développement de personnages, un boss de fin en mode QTE etc.
Maintenant, pourquoi un 8 ? raison principal, le Nemesis System.
Vous vous rappelez quand je disais qu'en nombre, les ennemis de base était difficile à battre ? disons qu'un vous tue, un random de chez random; le Nemesis System le transformera en mini-boss, et rejoindre la vingtaine/trentaines de mini boss dans les deux régions du jeu. Et force est de reconnaître pas mal de diversité dans les designs, les compétences, les peurs etc bref, sans être complexe, le Nemesis system propose beaucoup de possibilité, notamment face à des sous-boss qu'on aime détester, voire contrôler si vous avez un poulain. Cependant, n'étant pas intégré au mode scénario, l'expérimentation fait plus preuve de passe-temps. Passe temps en grande partie responsable des dizaines d'heures de jeux que j'ai dessus, pour une durée de vie d'une quinzaines d'heures si vous essayez le 100%.
Graphiquement, le jeu est jolie, aucun doute là-dessus, même quelques années plus tard. Même si on passera la majorité du temps dans la deuxième zones, la première elle aussi possède une bonne DA.
Et si effectivement le gameplay montre un manque d'originalité, il reste sympathique. Pas révolutionnaires, mais pas mauvais.
En soi l'Ombre du Mordor, ça montre un certains potentiel. Au vu du gameplay, à vous de voir si ses qualités permettent qu'ils surpassent le niveau du Triple A vu et revu, ou si ses qualités , notamment le nemesis system, permet de tirer légèrement son épingle du jeu.
Mais une chose est sûr pour moi : Shadow of War doit être cette suite qui crée une identité force, malgré les influence évidente de base : amélioration du gameplay et de ses possibilités, de l'implémentation du nemesis system dans le scénario ( en plus de le complexifier), et un mode scénario plus profond et ambitieux, quitte à aller plus loin dans la fanfiction.