Me voilà donc à l’épilogue, ce fut un très beau voyage jusqu’ici. Certes, je peux comprendre la déception de beaucoup quand on voit ce qui se passe – pas de spoil – mais, personnellement, j’ai beaucoup apprécié. J’ai même versé ma petite larme, j’avoue. Ce jeu coche toutes mes cases de satisfaction, en termes d’émotion, de visuel, d'orgasme sonore et d’aventure vécue.
Ce que j’ai beaucoup aimé, à part l’histoire d’Arthur Morgan, les décors d’une beauté incomparable, la BO absolument savoureuse, c’est la liberté. On a le choix de pouvoir flâner, pêcher pendant des heures, chasser tout ce qui bouge, se balader autant qu’on veut sur une carte absolument immense, prendre le temps et s’évader, surtout dans un contexte actuel pas évident. On peut aussi « rusher » les quêtes et profiter d’une aventure principale qui s’intensifie à partir du chapitre 3 (c’était sans doute un peu tard pour certains). Bref, on fait ce qu’on veut, et c’est très appréciable. On n’est pas pris par la main, on décide de l’aventure qu’on veut vivre et il y en a pour tout type de joueur.
Puis, vient l’épilogue et la déception pour beaucoup, et je peux comprendre, surtout ceux qui ont fait le premier jeu Red Dead (ce qui n’est pas mon cas) et qui se sont retrouvés un peu désappointés ou déçus de leurs attentes. A vrai dire, je n’ai pas encore vraiment commencé cet épilogue, ne m’étant pas encore remis de mes émotions.
Mon Saruman, magnifique pur-sang, successeur de Gandalf comme canasson privilégié, avec qui j’ai quasiment tout vécu, que j’ai brossé et balader sur des centaines de kilomètres, à qui j’ai donné des centaines de carottes sauvages, récoltées à la sueur de mon front, est mort… un vrai déchirement, j’étais choqué !
J’en ai donc profité pour me mettre au mode « en ligne ». Bien qu’il semble très peu soutenu par l’éditeur, bien moins que la machine à cash GTA Online, il est assez intéressant. Pour le coup, on a du contenu partout sur la carte (notamment dans des zones assez vides du mode « histoire ») et on peut vraiment s’amuser dans des quêtes variées, notamment des courses de canassons passionnantes. Certes, mourir parce qu’on se retrouve malencontreusement au milieu d’un échange de tirs entre deux autres joueurs est un tantinet agaçant, mais c’est l’jeu…
Bref, en attendant Cyberpunk 2077, je vais poncer le mode en ligne et finir l’histoire principale voire la recommencer afin de pouvoir faire le jeu à 100%, notamment pour la découverte de toutes les espèces animales (presque 600 quand même…). Et espérons que le mode « en ligne » décolle à l’avenir (siouplé Rockstar !).