Quand on veut résumer Rocket League, c'est très simple : c'est du football avec des voitures. Du coup on s'imagine très vite ce que ça peut donner ce genre de mélange, du fun, du gros nawak, et un jeu qui ne se prend pas au sérieux.
Ce qu'on soupçonne moins par contre, c'est la réalisation impeccable, le matchmaking ultra rapide, mais surtout qu'il s'agit d'un des rares jeux où 1+1=3
Car Rocket League ne prend pas un peu de foot et un peu de jeu de voiture pour arriver à un résultat hybride, non il sublime complétement ces deux genres, et un troisième état encore supérieur. Car si au début on rigole beaucoup des erreurs d'appréciations, des explosions, et des ratés incroyables, dès qu'on commence à maitriser le jeu aérien, c'est un tout autre jeu qu'on découvre, d'une finesse tactique, technique, et mentale à tomber par terre.
On joue tous les ballons comme sur un terrain de foot, en feintant, en spritant, en essayant de jouer avec toutes les surfaces du ballon, mais en plus on fonce, on double, on va au contact comme dans le meilleur des jeux de caisse arcade.
Je pense que c'est mon plus gros plaisir à 4 roues depuis le mode battle de Mario Kart sur SuperNES. J'ai rarement vu un jeu procurer autant de plaisir pad en main. C'est pour moi le meilleur jeu de sport électronique, tant le niveau de contrôle est complet. Dans un Fifa, un NBA2K, on mime la réalité, mais on se sent toujours un peu brider par ce que le jeu nous permet de faire au final. Alors que là, tout est possible, la combinaison vitesse/trajectoire/turbo/rotation amène à un nombre de mouvement quasi infini. Aucun match ne ressemblera au précédent, et on est constamment à repousser sa zone de risque dans des mouvements toujours plus fous.
Un jeu super agréable à prendre en main, mais qui a la capacité des plus grands à ne se révéler complètement qu'au bout de dizaines d'heures de jeu. Un chef d'oeuvre ludique.