Petit résumé de mes réactions au cours de The Last of Us :



  • Prologue : « ok sympa, jolie prise de risque. »

  • Zone de quarantaine : « assez joli, gros couloir. Mouais »

  • Jusqu’au capitole : « mouais mouais… rien d’exceptionnel »

  • La ville de Bill : « Ah ouais, c’est vraiment chouette visuellement ! »

  • Pittsburgh : « mmmh mmmh. Sentiment de déjà-vu »

  • Les égouts : « mmmh. Chouettes les relations. »

  • Le Barrage : « ah ouais. Ah ouais ! »

  • L’université : « Putain… O_O ! Non pas lui ! »

  • L'hiver : « Non ! Ils vont pas oser… Non… putain non ! Mon dieu… O_O »

  • L'hopital : « Putain sa mère O_O. putaaaaain ! Roooh !!! »

  • Epilogue : « OK…. »

  • 5 min plus tard : « mon dieu…. »

  • 10 min plus tard : « …. »

  • 15 min plus tard : « …. Putain. »

  • 5 ans plus tard : « …. Putain. » (← édité en septembre 2018)


The Last of Us nous fait passer par tous les stades. Du joueur blasé ayant déjà vu et revu 1000 fois ce genre de mécaniques, aux larmes, en passant par le choc, l’insoutenable et j’en passe.
C’est sûrement le jeu le plus “dur” que j’ai pu faire. Mais bordel, un des plus humains, des plus vrais. Un des rares titres qui vous fait vraiment ressentir quelque chose. On surpasse le 7e art sur bon nombre de points, on transcende le jeu-vidéo pour vivre une véritable histoire.


La dernière fois que j’avais ressenti cela, c’était pour Red Dead Redemption. Un jeu adulte peaufiné à l’extrême et dans lequel les relations entre personnages sont justes, matures, bien amenées, bien traitées. The Last of Us m’y fait penser énormément. La relation Joel-Elly est forte, très forte et on se retrouve très souvent le cœur serré (surtout à partir du Lac où ça devient complètement dingue). Mieux, à l’instar de RDR, on évite tous les clichés tout en reprenant les codes du genre. Détourner ce qui existe pour en faire sa propre identité et les surpasser. Ils sont forts chez Naughty Gods. Oh oui !


Mais le pire, c’est que le gameplay suit derrière. C’est bien pensé, les phases d’infiltration sont jouissives au possible, l’aspect survie est simple mais efficace (et a un réel impact sur la difficulté) sans être contraignant, la liberté laissée au joueur aux petits oignons (on reste tout de même dans un couloir tout le jeu), etc, etc. Sans compter que visuellement, on reste très proche d’Uncharted 3. C’est-à-dire ce qu’il se fait de mieux sur cette gen. Il y a plus d’aliasing que dans ce dernier, mais les décors l’expliquent aisément. On reste souvent bouche bée devant le nombre de détails que recèle chaque pièce, chaque baraque, chaque décors. Un travail d’orfèvre à ce niveau.


Bref, The Last of Us, c’est une putain d’aventure qui se vit, se ressent et se savoure. Il n'y a pas l'effet “Waouh” qu'on peut ressentir dans les blockbusters habituels, mais une grande finesse d'écriture bien plus agréable et bien plus marquante. Ce qu'il fait, il le fait bien. Un des derniers grands jeux de cette gen à ne pas louper.

imiduno
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le 16 juin 2013

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imiduno

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