The Last of Us fait partie de ces titres qui marquent. Loin des soaps ou des animaux bizarres qui sautent partout auxquels Naughty Dog nous a habitués, cette superproduction nous alpague pour nous plonger dans une histoire très sombre, déshumanisée, sur fond de fin du monde.


Suite à une pandémie qui a mal tournée aux USA, la société est totalement éclatée et chacun lutte pour sa survie en se méfiant de l'autre. l'Autre qui peut être un enfant, un militaire, ou un "mutant", ou un ami ! Ce scénario plutôt recherché et rondement mené est le prétexte à un genre de jeu à la Metal Gear Solid : entre deux scènes cinématiques qui racontent l'histoire, le joueur est invité à surmonter des situations de plus en plus complexes, où son skill doit faire la différence.


Concrètement, le jeu est un basique TPS, on joue un personnage vu de dos qui se déplace de façon plutôt réaliste. Mais loin de la mitraille d'un Gears of War, ici, il faut composer avec la rareté des munitions et des ressources qui permettent de concocter des kits de soins ou des armes explosives. Face à des hordes de zombies - ou d'humains devenus fous - il va donc falloir faire preuve de sang froid et adopter un style de jeu à la Resident Evil. A l'économie.


Bien que plutôt carré et balisé, le gameplay permet différentes approches : bourrines avec les cocktails détonnants, ou furtif avec les surins améliorables. Enfin, les ennemis aux comportements assez variés - avec une bonne IA - constituent de vrais puzzles retors quand ils sont présents en nombres dans un bâtiment.


Bref, sur un premier abord on peut trouver le jeu un peu surfait et mou ; un sentiment qui disparaît au fur et à mesure de la progression. Après avoir mesuré tout le potentiel du jeu, vous y reviendrez dans le New Game+ pour maximiser les compétences de votre héros et oser de nouvelles approches.


C'est incontestablement la marque des grands jeux : y retourner une fois fini pour réussir des perfects ou jouer tout à la batte.


Bref, malgré des longueurs et des cinématiques osef, TLOU est un grand jeu, sans concession.


Violent et jouissif à la fois. Un peu comme le mauvais côté de l'Humain...

Ramifraise
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le 17 avr. 2020

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Ivan Duraive

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