Dire qu'à sa sortie, ma totale ignorance de la force des précédents jeux Zelda m'avait rendu aveugle sur la sortie de cet Ocarina of Time. J'avais choisi à l'époque d'utiliser mon budget dans le second volet de Turok qui sortait à peu près en même temps... Heureusement que mon oncle plus éclairé que moi sur les sorties et plus sensible à ce que voulait dire "un jeu Nintendo" avait craqué sur ce premier épisode 3D de la série.

Je me souviens encore de la première fois que j'ai vu Link se promener dans la forêt et parler au hibou aux conseils avisés. Juste quelques minutes à regarder mon oncle jouer et j'étais dans l'ambiance !

Quelques mois plus tard j'entamais l'aventure...

La forêt Kokiri pour commencer, le petit bonhomme au chapeau vert ne décroche pas un mot face au Vénérable Arbre Mojo, on se laisse guider par le trouble qui semble rendre tout ce petit monde très vulnérable.

L'inventaire s'étoffe d'une lance-pierre, on y trouve nos premières skulltulas, on y affronte notre premier boss : Gohma! AVEC SON OEIL ÉNORME !!
Le premier coeur supplémentaire et l'émeraude de la forêt en poche, me voilà parti pour une aventure qui n'était pas près de se terminer :D

Une aventure avec un vrai méchant! Ganondorf, classe et terrifiant (notamment la nuit où la Princesse Zelda nous confie l'Ocarina du temps pendant sa fuite). Un Hyrule que l'on découvre d'abord par les yeux d'un Link enfant qui ne tardera pas à s'empaffer pour 7 longues années au cours desquels le vilain pas beau aura eu le temps de foutre un sacré bordel !

D'un côté j'ai préféré jouer le Link gamin, plus attachant que l'ado moche que l'on retrouve après le "petit somme". Mais de l'autre, chaque donjon parcouru pour libérer les sages en maniant des armes et équipements d'adulte m'ont complètement absorbés.
Je me souviens précisément d'un moment de détresse extrême quand je me suis retrouvé tellement coincé dans le temple de l'eau, que la seule solution que j'avais trouvé pour remédier à mon problème fut de recommencer une partie du début. Et ce second jet me mènera au bout de l'aventure, dans le château de Ganon, épique au possible...

Ocarina of time, c'est aussi une multitude de petits objectifs annexes (l'épée Biggoron, l'écaille d'or, la quatrième bouteille, les quarts de coeur, les défis à l'arc, accompagner le petit masqué à l'ocarina dans la forêt etc...) et des plaisirs simples comme faire des plongeons énooormes dans la rivière près du camp Gerudo ou évidemment chevaucher Epona à travers Hyrule entre 2 parties de pêche.

Je n'aime pas trop parler de meilleur jeu vidéo de tous les temps, mais j'ai gardé d'excellents souvenirs d'Ocarina of Time qu'il me titille de déterrer avec la version 3DS.
Belordur
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le 18 mai 2011

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Belordur

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