Uncharted 2 reprend les codes du premier opus en supprimant de nombreux défauts.
Le scénario est toujours convenu mais d'avantage convaincant. Le gameplay est également amélioré, la difficulté du jeu est mieux maitrisée. Si dans Uncharted vous aviez affaire à des ennemis qui peuvent se prendre 20 balles d'AK-47 dans le bide sans broncher en difficulté normale, ici pas vraiment besoin de viser la tête et le jeu propose 4 niveaux de difficulté dont un "très facile", à tester donc si vous n'êtes pas familier avec ce type de jeu ou si, comme moi, vous appréciez plus l'humour, les décors, le scénario et l'ambiance que le fait d'avoir à refaire 30 fois la même scène juste à cause d'une idiotie. Ma patience de gosse ayant disparue, si j'étais capable de passer des mois devant un jeu à chercher des solutions même sans connaître la langue, je n'en suis totalement plus capable maintenant, mon esprit se déconcentre beaucoup trop rapidement.
Les ennemis débarquent de façon plus crédible, avec nettement moins de salves. L'action reste pour le coup présente et les décors très variés et extrêmement détaillés empêchent la lassitude qui m'a parcourue durant l'épisode précédant.
Le jeu est rendu fortement vivant par l'interaction des personnages, ainsi si vous décidez à un moment de l'aventure de piquer une tête dans une des piscines, vous déclencherez un script qui vous fera sortir une petite blague, tel un gosse, alors que vous venez juste de tuer 40 personnes et d'abattre un hélico.
Seul point noir au tableau, des bgs récurrents dans certains passages, j'ai pu me retrouver 4 fois bloqué à l'intérieur d'un engrenage, mon personnage se retrouvant dans de beaux polygones mais toujours en vie. Heureusement, les check point sont fréquents.
C'est donc un Uncharted qui comble les défauts du premier volet tout en apportant des tas de chouettes nouveautés, il me reste à tester la version online un de ces jours. Je suis actuellement au dernier épisode actuel, le 3. La série est un must play pour tout possesseur d'une Playstation 3 (ou 4)
Voici ma critique du premier épisode
Et du dernier