C'était beau !

Même très beau à vrai dire. Et s'il y a bien une chose que je retiendrais dans ce quatrième opus de la série Ace Combat, ce sont les graphismes, les musiques et les scènes cinématiques en images fixes dessinés.

Parce qu'au fond, Ace Combat : Distant Thunder ne révolutionne pas réellement la série, si ce n'est sa narration, très bonne, mais peu présente et n'apportant finalement que peu de choses en termes de gameplay. Ce dernier reste classique, mais en soi ce n'est pas un défaut, puisqu'il est bon. On va pouvoir acheter des avions toujours plus puissants, ainsi que quelques armes.

In game, on retrouve les sensations (décuplées) du troisième volet, avec la même maniabilité, la même façon de buter les ennemis (mais en même temps, y'a pas 36 façon de buter un avion) et des missions aux objectifs bien lourd comme "marque 2000 points dans le temps imparti". Ça m'a carrément saoulé ce genre de missions, et y'en a pleins.

La mise en scène évolue un tant soi peu dans ce volet, mais rien de transcendant. Et le jeu se veut aussi court que les autres opus, soit 3h10 pour le finir. Après, je suis pas un adepte du rang S partout, donc je m'en fous royalement. En plus, le jeu est parfois difficile, surtout quand l'escouade "Yellow" arrive, difficile de les avoir, l'IA est plutôt bonne de ce côté, avec une bonne défense et une bonne attaque. Par contre, je ne peux pas dire la même chose des alliés, débiles et ne faisant rien. Les commentaires et discussions qu'ils peuvent avoir lors des combats sont en revanche intéressantes et bien amené, j'ai bien aimé cette feature, ça rend le tout plus vivant.

Ace Combat : Distant Thunder n'est pas un mauvais jeu, mais il possède des défauts bien chiants (répétitif, difficulté abusive dû à la limite de temps, objectif peu varié, narration bonne mais trop peu présente, fin à chier) mais des qualités qui augure du bon pour la suite (musiques, graphismes, gameplay, différents avions/armes).