La version ultime ?

Après une semaine et pratiquement 50 heures de jeu dessus, il est temps de rendre mon verdict sur le jeu le plus attendu de Nintendo de ce printemps 2020, j'ai nommé Doom Et... Ah non pardon, et en plus, vu la traîtrise de Bethesda vis-à-vis de GeForce Now, je n'y toucherais pas avant longtemps... Bref, je suis en train de digresser comme pas permis, bien évidemment que je parle du dernier Animal Crossing !

Sur le concept de jeu, il faut dire que repeupler une île déserte a de quoi séduire. Si au début, on n'a qu'une seule tente, la progression très rapide fait qu'on peut bénéficier d'une maison en deux jours, si on charbonne bien.

Niveau graphique, le jeu est une pure merveille qui fourmille de détails sonores et visuels. En mode portable, l'effet d'escalier est légèrement perceptible, mais rien de honteux à ce niveau. Le moteur de jeu est optimisé à fond, et pas un pet de lag sur les deux modes. Après la direction artistique peut ne pas plaire à tout le monde. Après, il y a quelques clippings, notamment au musée, qui m'agacent.
Les bâtiments ont eu le droit à un relifting du plus bel effet. Le musée est le plus beau qu'on ait pu avoir de la série, et me fait penser à une méga fusion entre l'Aquarium de Paris, la Grande Galerie de l'Évolution du Jardin des Plantes, et Pairi Daiza pour le vivarium.

Concernant le gameplay en lui-même, le système de craft, la vraie nouveauté du jeu (un système de craft n'est pas une nouveauté en soi, mais appliqué à une licence qui commençait à se ressembler un peu tous, c'est déjà plus sympa), est vraiment ce qu'il manquait à la série, quoique je ne comprend pas la logique derrière certaines recettes de craft. Ni le fait qu'on ne puisse crafter qu'un seul item à la fois d'ailleurs !

Grande nouveauté, le système de Nook Miles permet d'engranger des points pour améliorer son inventaire, s'offrir un accès à une île au hasard pour pouvoir refaire le plein de matériaux ou de fruits, ou des goodies signé Nook Inc. Car oui, le capitaliste du coin est toujours présent, avec ses deux rejetons, et continue de vous réclamer toujours plus de clochettes. Je ne suis pas arrivé jusqu'au "endgame", mais le fait qu'on puisse déjà construire des ponts et des rampes avec le concours des habitants comme dans New Leaf, c'est déjà plus qu'appréciable.

Les nouveaux habitants... Certains sont sympas, certains sont loupés au niveau de leur design, ou de leur personnalité, voire carrément les deux. Il y a toujours la possibilité de faire plier les voiles à l'un d'eux une fois le bureau des résidents construit en dur.

Côté online, il y a de très bonnes idées... Et des moins bonnes. Déjà, le concept de Dodo Code, qui permet des sessions en ligne, est très cool, mais le fait qu'on ne puisse pas inviter des amis de notre liste d'amis, directement depuis le jeu, me frustre un peu. Côté stabilité, ça va, c'est pas pire comme dirait nos confrères du Québec, mais si vous êtes un peu loin de votre point d'accès, ou que votre connexion est quelque peu instable, attendez-vous à quelques déconnexions.

En résumé, Animal Crossing : New Horizons est un excellent titre, et l'aboutissement ultime de la licence. Malgré quelques erreurs absolument incompréhensibles, on a un titre solide qui restera sans doute dans les esprits des fans de la licence.