On va pas se branler sur le scénario abracadabrantesque, on va plutôt parler gameplay : donc toujours aussi pompé sur Tomb Raider, avec les défauts, la lourdeur des mouvements et la gestion médiocre à catastrophique de la caméra, jusqu'au vomitif, mais sans les qualités, c'est à dire les repères visuelles pour savoir où s'accrocher.
Et c'est incroyablement buggé, non pas que le jeu plante, mais le gameplay. la caméra suit le mouvement du joueur, mais ne peut traverser les murs, donc essaye de se placer au mieux, souvent au pire, mais l'orientation de la caméra joue aussi sur la direction des sauts, il est fréquent de sauter dans le vide parce que la caméra à voulu se placer dans un angle qui l'arrange, mais pas le joueur. Il arrive aussi fréquemment qu'à la fin d'un combat Ezio continue à se battre dans le vide et finisse par se jeter dans le vide, telle est grande l'inertie des commandes, bien pire que n'importe quel Tomb Raider. Parlons donc un peu du gameplay des combats, largement amélioré depuis le premier mais ne servant toujours à rien, les combats sont tellement assistés qu'apprendre les coups ne sert à rien, on ne sait jamais trop sur qui on va taper, alors on se contente de cliquer au hasard en tapant sur les flèches.
La mise en scène aussi est tout autant catastrophique, chaque mission lié à la trame principale est entrecoupée de séquences narratives, parfois très courtes, et toujours marquées par une caméra tourbillonnante, zoom, dézoom, quand elle ne finie pas pour s'envoler... et paf retour d'une micro-séquence de gameplay, enfin gameplay... courir, actionner un levier, et paf retour de la caméra folle, quand on est pas tout simplement interrompu par quelques effets graphiques gerbatoires, avant de se retrouver lâcher en plein milieu d'un combat.
Parlons un peu du reste... Avec l'Italie de la Renaissance on aurait pu croire à une explosion de couleurs ? Oh que non, on reste avec l'idée du premier, pour créer une identité visuelle on force la palette, jaune dégueulis, vert malade ou bleu pisseux. Et pour le reste tout se ressemble, la carte n'est que de peu de secours, elle n'indique aucun nom de lieu; en ville en dehors des objectifs désignés il est impossible de se repérer.
Et c'est tout ? oh non, il y aurait tant à dire, comme par exemple la course de chariot, oh oh oh, avec ses points de sauvegarde en milieu de virage et son fade in qui fait te fait piloter deux secondes en aveugle.
Le cheval qui à besoin qu'on lui dise de sauter face à l'obstacle, ou qui est incapable de sauter entre deux arbres.
Et tous les éléments inutiles, le vol, la traversée de la foule, les gens à recruter...
Mais dès l'intro on sent la catastrophe, la naissance en QTE, avec des boutons désignés par leur fonction... qui n'est présenter nulle part. Trop, trop, trop d'aberrations.
Akshell
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le 29 déc. 2012

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